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Le soleil | Sénégal | 09/09/2019 | Lire l'article original
La santé et le bien-être des adolescents et des jeunes est au cœur de la campagne de communication lancée, le 5 septembre dernier, à Dakar. Celle-ci permettra de mettre à la disposition de cette frange de la population des informations sur la santé de la reproduction.
Au Sénégal, les jeunes et adolescents âgés de 10 à 24 ans représentent 31 % de la population. Malheureusement l’état de santé de cette frange de la population est précaire. Selon les résultats de l’Enquête démographique et de santé/continue (Eds/c 2017), le pourcentage d’adolescents souffrant d’anémie se situe à 47,9 %, plus de 28 % d’entre eux sont victimes de mariages précoces, 26 % de violences physiques et 16,4 % sont confrontés à des grossesses non désirées. A cela s’ajoute un déficit d’informations des adolescents sur la santé de reproduction mais aussi une faible communication avec les parents.
D’après le directeur du cabinet du ministre de la Santé et de l’Action sociale, Dr Aloyse Waly Diouf, ces chiffres et informations méritent une attention particulière de la part des autorités étatiques. Il a présidé, le 5 septembre dernier à Dakar, la cérémonie de lancement de la campagne nationale de communication pour la promotion de la santé et du bien-être des adolescents et des jeunes. La communication porte sur le thème : « Ma santé, mon avenir, Jog Jotna ». Elle a deux objectifs. Il s’agit d’augmenter la fréquentation des jeunes et des adolescents des structures de santé et de les inciter à adopter des comportements sains et responsables en vue de préserver leur avenir.
Dr Aloyse Diouf a plaidé pour l’implication de toutes les composantes de la société pour la réussite de la campagne. « J’en appelle à la mobilisation de tous les prestataires, particulièrement ceux de la santé et de la jeunesse. Les professionnels de santé doivent adopter la stratégie « aller vers pour faire venir », en d’autres termes, aller à la rencontre des jeunes, dans leur lieu de fréquentation, pour leur apporter les informations dont ils ont besoin, leur proposer un accompagnement, préserver leur intimité et leur garantir la confidentialité », a lancé M. Diouf.
La représentante du Fonds des nations unies pour la population (Unfpa), Mme Cécile Compaoré Zoungrana, a révélé, citant l’Eds 2017, que les adolescentes, qui constituent 22 % des femmes en âge de reproduction, contribuent à 10 % de la fécondité totale. « De plus, 16 % des adolescentes de 15 à 19 ans ont déjà commencé leur vie féconde. Cette proportion a atteint 32 % à 18 ans », a-t-elle soutenu. Au nom des jeunes, Aïssatou Sagolène Kodio a demandé aux autorités sanitaires de leur faciliter l’accès à l’information sur la santé de la reproduction.
Eugène KALY
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