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Sud Quotidien | Sénégal | 24/09/2019 | Lire l'article original
La réapparition des maladies dites meurtrières ou réputées les plus dangereuses pour la santé des populations semble ne pas être au rendez-vous pour cette présente saison hivernale dans la région de Kaolack. Si par précaution les autorités médicales ont pu déceler un seul cas de Dengue lors d’une série de prélèvement effectuée au niveau d’un poste de la commune, il est aussi constaté que la présence de certaines maladies et épidémies comme le paludisme et autres infections de nature diarrhéiques qui sont réputées redoutables, n’est pas tellement effective dans la plupart des motifs de consultation.
C’est du reste l’appréciation de la majorité des chefs de service rencontrés hier lors d’une enquête poursuivie en direction de leurs différents départements. Pour confirmer la réalité d’une telle situation, certains parmi eux ajoutent que depuis maintenant quelques semaines, les patients qui sont régulièrement accueillis dans leurs pavillons, présentent dans la plupart des cas des infections liées à la grippe.
Une sorte de rhume, suivie de maux de tête qui se manifeste souvent par une fatigue générale, avec quelques symptômes proches du paludisme, mais qui sont totalement différents. D’après les explications fournies, la grippe est une forme d’infection très fréquente en pareilles périodes de l’année où les précipitations de manière générale se font de plus en plus abondantes. Le virus qui la transmet évolue en fonction de l’humidité. Il se propage vite dans l’atmosphère et atteint la personne par voie orale.
Par contre, s’agissant du paludisme, les agents de santé de Kaolack constatent un large recul par rapport aux années précédentes où 50% des motifs de consultation étaient liés à cette maladie. Et beaucoup parmi les patients qui présentaient des cas sévères restaient plusieurs semaines dans l’internat des hôpitaux et mourraient parfois du fait de la gravité de l’état où ils se trouvaient.
Selon les autorités médicales, cette situation est aujourd’hui réduite à sa plus faible échelle. Ceci grâce aux multiples campagnes de distribution de moustiquaires imprégnées à longue durée d’Action (Milda), également des longues campagnes de sensibilisation en direction des masses et les stratégies techniques mises en place autant pour éradiquer le paludisme, mais surtout pour aller à bout des maladies diarrhéiques qui sont aussi à l’origine des nombreux cas de décès répertoriés chez les enfants de zéro à cinq (5) ans.
Abdoulaye FALL
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