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Le soleil | Sénégal | 14/10/2019 | Lire l'article original
Le rapport présenté par la région médicale de Fatick a montré que le département de Foundiougne est l’un des plus touché par le paludisme. Cette situation ne reflète pas les acquis dans la région où il n’y a pas encore de décès lié au paludisme en 2019. Les autorités médicales parlent déjà d’une possibilité de pré-élimination de cette maladie.
Le paludisme n’est plus la première cause de mortalité dans la région de Fatick. La preuve, aucun cas de décès lié à cette maladie n’est encore enregistré à la date du 10 octobre 2019 contre 3 en 2018. « Si les efforts se poursuivent, la région pourrait être dans la phase de pré-élimination du paludisme », pense le médecin-chef régional, Dr Abib Ndiaye.
Toutefois, le nombre de cas de paludisme reste élevé dans le département Foundiougne, comparé aux données du reste de la région de Fatick. C’est ce qui est ressorti de l’analyse de la situation épidémiologique couvrant la période allant de janvier à août 2019 présentée par le médecin-chef régional, Abib Ndiaye. Ce dernier assure que la situation est loin d’être « alarmante dans la région où il a été dénombré 98 cas de paludisme confirmés ». Une comparaison laisse apparaître une nette baisse des cas qui ont diminué de 2.400 en 2018 à 98 pour la même période de cette année. Toutefois, les acteurs n’écartent pas une augmentation d’autres personnes atteintes par la maladie d’ici à la fin de l’année d’autant plus que l’hivernage se poursuit dans la région. Malgré tout, le médecin chef régional de Fatick se dit confiant en tenant compte des stratégies de lutte et de prévention mises en œuvre de manière régulière par les services sanitaires. Il a notamment énuméré le ciblage des interventions en fonction des caractéristiques épidémiologiques, la promotion de l’accès universel à l’ensemble des interventions, le renforcement des capacités des acteurs à tous les niveaux. Il s’y ajoute l’approche communautaire et le renforcement du partenariat notamment avec le secteur privé qui sont des piliers de cette croisade contre le paludisme.
« Dans la multisectorialité, la zone de Foundiougne, particulièrement dans les districts sanitaires de Passy et de Sokone, les services de l’hygiène mènent d’importantes actions de saupoudrage et de traitement des gites larvaires et de sensibilisation. Nous notons également les impacts positifs de la Couverture Maladie Universelle (CMU) et la distribution à grande échelle de moustiquaires imprégnées de longue durée par les relais communautaires », a indiqué docteur Abib Ndiaye. D’ailleurs, des plans d’accélération du second (2e) semestre 2019 ont été élaborés pour les districts sanitaires de Passy et de Sokone.
Mohamadou SAGNE
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