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Sud Quotidien | Sénégal | 22/10/2019 | Lire l'article original
Dans la lutte contre la mortalité infantile, la situation du Sénégal inquiète la communauté internationale. Selon une étude de la Charge mondiale de morbidité conduite par l’Institute for Health Metrics and Evaluation (IHME), le Sénégal fait figure d’exemple en matière de réduction de la mortalité infantile. Mieux, les chances pour un enfant d’atteindre l’âge de 5 ans varient du simple au double.
Une étude sans précédent cartographiant la mortalité infantile sur presque deux décennies révèle qu’au Sénégal, la probabilité pour un enfant d’atteindre l’âge de 5 ans varie du simple au double, selon le département dans lequel il vit. Selon l’étude de la Charge mondiale de morbidité, 22.575 enfants sont morts en 2017 au Sénégal avant d’avoir atteint l’âge de 5 ans, contre 43.840 en 2000. Le plus haut taux de mortalité relevé au niveau départemental est de 79,3 à Saraya. Le plus bas (31,7) a été enregistré à Dakar.
Ladite étude montre que les troubles néonatals étaient la première cause de mortalité avant l’âge de 5 ans, aussi bien en 2000 qu’en 2017. « Le pays a connu, au cours de la période étudiée, des baisses substantielles du nombre de décès par diarrhées et ou infections des voies respiratoires inférieures», a révélé la source.
L’étude réalisée par l’Institute for Heath Metrics and Evaluation (IHME) de la Charge mondiale de morbidité se penche sur des pays regroupant à eux seuls 90% de la mortalité infantile survenue en 2017. Et, sur l’ensemble des pays étudiés, la probabilité pour un enfant de mourir avant l’âge de 5 ans varie de plus de 1 à 40 à l’échelle locale, a mentionné la source.
Toujours dans cette étude parue au mois d’octobre, les chercheurs estiment que si chaque échelon local des pays à faibles et moyens revenus étudiés avait atteint l’Objectif de développement durable (ODD) d’au plus 25 décès infantiles pour 1.000 naissances, 2,6 millions d’enfants auraient été épargnés. Si chaque district au sein d’un pays pouvait s’élever au niveau du district enregistrant les meilleurs résultats dans ce même pays, le nombre estimé de morts évitées grimperait à 2,7 millions. Pour rappel, cette étude demeure une première en son genre, a précisé la source. Elle établit une cartographie de la mortalité infantile à l’échelle du département, du district ou de la commune, dans 99 pays à faibles et moyens revenus.
Denise ZAROUR MEDANG
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