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Sud Quotidien | Sénégal | 21/10/2019 | Lire l'article original
La communauté internationale a célébré hier, vendredi 18 octobre la Journée mondiale de la ménopause. Une transition qui correspond à l'arrêt de fonctionnement des ovaires et qui se vit différemment d’une femme à une autre après la période féconde. Toutefois, il faut rappeler que la ménopause répond à un processus qui passe forcément par la phase péri-ménopause. Zoom sur un état souvent mal connu des femmes elles-mêmes.
Irrégularité des cycles, irritabilité, prise de poids, bouffées de chaleur entre autres, la ménopause survient entre 45 et 55 ans. Cependant, il existe des fluctuations d'une femme à l'autre et la ménopause peut se produire naturellement entre 40 et 55 ans. Elle est, en règle générale, selon les spécialistes de la santé, avancée d'un an ou deux chez les grosses fumeuses. Mais ce tournant majeur dans la vie d'une femme n'arrive pas brutalement, car précédée d'une période plus ou moins longue appelée périménopause. Les symptômes de la ménopause ne sont pas toujours identiques chez ces sujets, ils varient d’une femme à une autre.
La péri-ménopause
Témoignant de l'arrêt de la fabrication d'hormones par les ovaires, le début de la ménopause est délicat à identifier avec précision, selon les spécialistes de la santé car la cessation de l'activité ovarienne se fait progressivement. La ménopause est ainsi précédée d'une période, qui dure en moyenne 3 à 4 ans, où les ovaires commencent à moins bien fonctionner. On parle de périménopause pour caractériser cette phase de la vie des femmes qui apparaît vers 47 ans en moyenne, mais parfois bien plus tôt. Pendant la périménopause, les ovulations se font moins bien, ce qui débouche dans un premier temps sur un déficit de la production de progestérone, alors que la sécrétion d'estrogènes est préservée. L'excès relatif d'estrogènes par rapport à la progestérone peut être source de gonflements des seins ou de l'abdomen ou de prise de poids. Les règles tendent aussi à devenir de plus en plus irrégulières avec le temps. Ainsi, lorsque la cinquantaine s'approche, la production d'estrogènes baisse à son tour et sécheresse vaginale et bouffées de chaleur peuvent se manifester.
Les signes de la ménopause
A la ménopause, des bouffées de chaleur sont constatées chez une forte majorité des femmes, les deux tiers ou les trois quarts selon les auteurs, relève t-on dans le site doctissimo. Ce trouble, selon les spécialistes de la santé, est en rapport avec une stimulation excessive des centres cérébraux appelés hypothalamus, qui commandent le fonctionnement des ovaires pour compenser le manque d'estrogènes. Et la ménopause s'associe en général à une augmentation du taux d’hormone folliculo-stimulante d'origine cérébrale et à un effondrement du taux d’œstradiol. Les bouffées de chaleur persisteront plus de 5 ans chez une femme sur deux et plus de 10 ans chez une femme sur quatre. Leur intensité est variables, mais certaines femmes sont très gênées et tireront parti d'un traitement hormonal substitutif (fsh) associant estrogène et progestatif. D'autres symptômes accompagnent les bouffées de chaleur. Il s'agit de maux de tête, sueurs nocturnes, fatigue, insomnies, irritabilité, anxiété, douleurs articulaires.
La post-ménopause ou ménopause confirmée
Après quelques mois ou années de turbulence, le dérèglement hypothalamique va s'arrêter, le taux de FSH cérébrale qui avait pu être multiplié par dix diminue et les ovaires cessent définitivement de produire toute hormone. C'est la post-ménopause, qui durera jusqu'à la fin de la vie. Le risque de maladies cardiovasculaires s'accroît et peut alors s'installer une ostéoporose, favorisée par le manque d'estrogènes. La peau tend aussi à devenir moins souple et plus sèche et des troubles urinaires peuvent survenir. Autant de symptômes, dont il faut parler au médecin, car on dispose aujourd'hui de traitements efficaces pour les soulager.
Conduite à tenir
Comme pendant la grossesse, la femme qui vit la ménopause doit avoir un suivi régulier par la sagefemme ou encore le gynécologue qui devra l’aider à surmonter cette phase de la vie. Une bonne hygiène de vie et une alimentation équilibrée aideraient à lutter contre quelques symptômes vécus.
Denise ZAROUR MEDANG
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