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Le soleil | Sénégal | 29/10/2019 | Lire l'article original
Le bureau Veritas certification a décerné au Conseil National de Lutte contre le Sida (CNLS) le certificat Iso 9001-2015 pour avoir contribué à faire baisser la prévalence du VIH/Sida de 0,7 à 0,5 %. Le Conseil National de Lutte contre le Sida (CNLS), après plusieurs années de combats marquées par de belles performances, a obtenu le certificat Iso 9001-2015. Il a non seulement réussi à maintenir la prévalence à 0,7 % durant des années, mais surtout à la faire baisser à 0,5 % ces dernières années. Cette certification Iso, valable pour trois ans, atteste que le Cnls applique bien les exigences de management.
La secrétaire exécutive du Clns, Dr Safiétou Thiam, a rappelé que la certification est une norme internationale mise en place pour améliorer la performance des entreprises. « Cette certification est une standardisation des activités que mènent des organisations en faisant en sorte que tout le monde puisse avoir accès à la documentation en temps réel. Elle permet aussi d’améliorer notre communication interne et externe, nos relations avec nos partenaires et toutes les structures collaboratrices du Cnls », a-t-elle expliqué, promettant d’utiliser cette certification comme un élément de plaidoyer pour avoir plus de ressources financières.
Dr Thiam a indiqué qu’au Clns, l’innovation, la démarche qualité et la performance sont au cœur des activités quotidiennes des travailleurs. « C’est pour cette raison que nous avons répondu au décret du Président de la République mettant en place une politique nationale qualité. Nous avons fait des plaidoyers auprès des partenaires et des autorités étatiques pour avoir les moyens qui nous ont permis de démarrer ce processus. En un an, nous avons pu avoir la certification Iso », s’est félicitée l’ancienne ministre de la Santé et de la Prévention. Elle a ajouté que cette distinction est une motivation supplémentaire pour le Cnls qui compte maintenir le cap de l’élimination du Sida en 2030. « C’est pour cette raison que nous avons affiné nos stratégies en mettant en place cette démarche qualité qui nous permettra d’utiliser efficacement des ressources pour venir à bout de cette maladie », a-t-elle soutenu.
Pour Alyoune Badara Diop, secrétaire général adjoint du gouvernement, le Clns mérite cette certification. Toutefois, la distinction doit pousser les travailleurs à redoubler d’efforts. « Investir dans la qualité, c’est engager le Sénégal dans la voie de l’émergence. Je vous engage donc à poursuivre dans cette voie parce que le plus difficile reste de maintenir la qualité. Je suis sûr que nous pouvons compter sur le Cnls pour continuer à faire rayonner l’image positive du Sénégal à travers le monde », a martelé M. Diop. Il a encouragé à pérenniser cette approche multisectorielle qui a fini de donner au Sénégal des résultats particulièrement enviables.
Prise en charge des enfants vivant avec le VIH : Le suivi, un sérieux problème
Le Sénégal peine à prendre en charge correctement les enfants vivant avec le VIH Sida. Le constat est de la secrétaire exécutive du Conseil national de lutte contre le Sida (CNLS), Dr Safiétou Thiam. « Dans la prise en charge des enfants, nous avons des problèmes liés à plusieurs facteurs. Il y a d’abord le fait que les enfants ne peuvent pas venir dans les structures de santé eux-mêmes. Il faut convaincre un adulte pour qu’il amène l’enfant à l’hôpital », a regretté Dr Thiam. Cette contrainte n’a rien à avoir avec les aspects médicaux. Le Sénégal a rendu accessibles les médicaments, y compris pour ces sujets.
« Malheureusement, les enfants ne viennent pas pour le suivi du traitement. Il faut sensibiliser leurs parents pour qu’ils les amènent dans les structures de prise en charge. Les parents doivent être conscients parce qu’ils sont des Personnes vivant avec le VIH. Nous allons continuer à travailler avec les associations des personnes vivant avec le VIH pour leur dire d’amener leurs enfants pour le dépistage et le traitement », s’est engagée la patronne du Cnls. Elle a indiqué que beaucoup d’enfants commencent le traitement, mais l’abandonnent après. « Nous avons organisé une campagne pour collecter des fonds pour aider les parents à assurer le transport et le petit-déjeuner des enfants qui viennent à l’hôpital. Ces enfants ne prennent pas parfois des médicaments parce qu’ils ont faim. Ce sont des problèmes sociaux compliqués qu’il faut bien gérer en trouvant des ressources supplémentaires pour organiser des petits déjeuners et rembourser le transport », a-t-elle reconnu.
E. KALY
Eugène KALY
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