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Agence Presse Sénégalaise | Sénégal | 24/10/2019 | Lire l'article original
Diourbel - La région de Diourbel est parvenue à vacciner, en l'espace de sept mois, 17.939 filles sur les 22.705 ciblées dans le cadre du Programme de vaccination contre le cancer du col de l'utérus destiné aux filles âgées de 9 ans, a indiqué à l'APS Fatimata Marie Konaté, responsable du bureau régional de l'immunisation et de la surveillance épidémiologique.
Le vaccin contre le cancer du col de l'utérus a été introduit dans le Programme Elargi de Vaccination (PEV), le 31 octobre 2018. Le vaccin est gratuit, et toutes les filles éligibles vont être vaccinées à 9 ans avant le premier rapport sexuel.
"Le vaccin contre le cancer du col de l'utérus a été introduit dans la région depuis 2018, mais les indicateurs n'étaient pas bons. Nous avons effectivement démarré en mars 2019. Aujourd'hui, nous sommes à 79%, tous districts confondus avec des disparités", a-t-elle dit dans un entretien avec l'APS.
Malgré les difficultés rencontrées dans certains districts, a-t-elle souligné, la région de Diourbel a "presque réussi à administrer le vaccin à toute la cible.
Selon Mme Konaté, "la région de Diourbel est actuellement à 17.939 vaccinées sur 22.705 cibles de 9 ans. Pour les districts de Mbacké et de Bambey, on a atteint l'objectif ; par contre, pour les districts de Diourbel et de Touba, on est en-deçà des 60%".
Le district de Mbacké est largement en avance dans le cadre de ce programme de vaccination, avec un taux de couverture dépassant les 100%.
"Mbacké fait partie des premiers districts qui ont démarré, mais au niveau de Touba [... ] il y avait une réticence.
Mais, nous avons eu l'accord même du khalife [Khalife général des mourides], qui a autorisé le vaccin au niveau de Touba, et par la suite, nous avons eu l'acceptation de la population", a expliqué Dr Fatimata Marie Konaté.
Elle estime même que la barre des 100%, ou à défaut celle de 95%, était à la portée de la région.
"Actuellement, on est en train de faire des campagnes d'information et de sensibilisation pour relever un peu les tendances. On a eu même à les faire avec l'appui des professeurs d'université", a expliqué Dr Konaté.
Elle a exhorté les parents à faire vacciner leurs enfants pour les protéger de cette maladie.
"Le vaccin n'est pas nocif à la santé de leurs filles. Le vaccin, avant d'être administré à la population, a été testé. Nous allons sensibiliser encore à Touba, à Diourbel, notamment dans les villages", a-t-elle déclaré.
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