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Le soleil | Sénégal | 05/11/2019 | Lire l'article original
La journée mondiale de la contraception a été célébrée, le 31 octobre dernier, au Service régional d’hygiène à la Gueule Tapée. Une occasion pour sensibiliser les femmes sur la planification familiale. Il a été question de renforcer la campagne « MoytuNeef » (éviter les grossesses rapprochées).
Le Sénégal a réalisé d’importants progrès en planification familiale, depuis le Sommet de Londres sur le sujet en 2012. Ce rappel a été fait par Richard Sommet, qui a représenté le Fonds des Nations pour la population (Unfpa), lors de la célébration de la Journée mondiale de la contraception. « L’indice synthétique de fécondité est passé de 5.3 à 4.6 enfants par femme. Le taux de prévalence contraceptive est passé de 12,1% en 2012 à 26.3% en 2017 », a cité M. Sommet.
Prenant part à cette journée, Dr Marième Dia Ndiaye, chef de la division santé familiale, à la direction de la santé de la mère et de l’enfant, a évoqué le cadre stratégique national de planification familiale qui vise à atteindre le taux de prévalence contraceptive de 45% en 2020. Elle a reconnu qu’il reste du chemin à parcourir, d’autant plus que des études ont démontré que les besoins en planification familiale de beaucoup de femmes ne sont pas encore couverts. « Des efforts ont été faits pour atteindre ces résultats », a-t-elle magnifié. Mais, les efforts accomplis ont eu des répercussions en termes de réduction de la mortalité maternelle et infantile. « Comme on a si bien vu entre 2010 et 2018 la mortalité infantile et juvénile a baissé de 72 à 51 pour mille en 2018 », a-t-elle rappelé.
Dans son allocution, le représentant de la commune d’arrondissement de Fass-Gueule Tapée-Colobane,Babacar Diop, l’adjoint au maire,a estimé que la planification familiale est l’une des méthodes disponibles les plus efficientes pour sauver des vies et améliorer la santé de la femme et de l’enfant. « Le Sénégal a fait le choix stratégique de faire de la planification familiale une priorité nationale en vue de réduire la mortalité maternelle et infantile », a-t-il indiqué. Des acteurs clés tels les agents de santé communautaire, notamment les « Bajenugox » (marraines de quartier), des organisations de la société civile ont marqué cette journée de leur présence.
Souadou NDIAYE (Stagiaire)
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