← retour Santé tropicale
Accès aux sites pays BENIN BURKINA FASO CAMEROUN CENTRAFRIQUE CONGO COTE D'IVOIRE GABON
GUINEE MADAGASCAR MALI R.D. CONGO SENEGAL TOGO
Le soleil | Sénégal | 11/11/2019 | Lire l'article original
Afin de façonner son avenir et celui des femmes et des familles, le Partenariat de Ouagadougou (PO) a lancé l’initiative « PO après 2020 ». Une occasion pour « célébrer et faire le bilan des réalisations depuis la mise en place de ce mouvement en 2011 au Burkina Faso ». Initié en 2011 pour accélérer les progrès en planification familiale dans les neuf pays francophones d’Afrique de l’ouest (Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Guinée, Mali, Mauritanie, Niger, Sénégal et Togo), le Partenariat de Ouagadougou (PO) est un mouvement regroupant les gouvernements, la société civile et les bailleurs.
Après la première phase (2012 et 2015) dite « Urgence d’agir » et la deuxième (2016 et 2020) appelée « phase d’accélération », le PO a lancé, selon un communiqué qui est parvenu, le 5 novembre 2019, une initiative « visant à façonner son avenir et celui des femmes et des familles » dans cet espace après 2020.
Dénommée « PO Après 2020 » cette initiative « permettra à toutes les parties prenantes de célébrer et de faire le bilan des réalisations depuis la création du PO, de co-créer une nouvelle vision afin de relever les défis persistants et de définir des options organisationnelles pour atteindre les objectifs définis pour après 2020 », lit-on dans le communiqué. Quid de bilan ? Ce mouvement a dépassé, durant sa première phase, l’objectif d’enrôler un million de nouvelles femmes utilisatrices des méthodes modernes de planification familiale. Pour la deuxième phase, « les neuf pays francophones d’Afrique de l’ouest sont sur le point de dépasser leur objectif de 2,2 millions d’utilisatrices additionnelles », renseigne-t-on dans le document transmis par le Partenariat de Ouagadougou. D’ailleurs, selon la même source, des « experts et décideurs s’accordent pour dire que le partenariat est l’une des causes principales de ces progrès sans précédent en matière de planification familiale en Afrique au cours des sept dernières années ». C’est ainsi que durant la première étape du processus lancé le 5 novembre 2019, il sera question « de célébrer les résultats obtenus depuis 2011, de partager les leçons apprises et de faire le bilan des 7 dernières années ». En début 2020, marquant le démarrage de la deuxième étape de l’initiative « PO après 2020 », les réflexions et les évaluations des défis qui restent à relever serviront de base « pour définir une vision ambitieuse pour l’avenir, avec des objectifs, des théories du changement, des principes fondamentaux et des indicateurs de réussite ». Quant à la troisième et dernière phase, dans les deuxième et troisième trimestres de 2020, « elle sera l’occasion de décider de la manière d’organiser le partenariat et son organe de coordination afin d’atteindre les objectifs adoptés », renseigne le communiqué. Selon toujours la même source, « à chaque étape du processus, les conclusions et les tendances émergentes seront affinées et améliorées grâce aux commentaires continus de toutes les parties prenantes. La vision finale, les principes directeurs et les domaines d’intervention seront probablement annoncés au cours du deuxième trimestre de 2020 ».
Maïmouna GUEYE
Restez informés : recevez, chaque mercredi, la revue de presse de Santé tropicale. Inscriptions
Ce contenu gratuit vous est destiné :
Adresse
Téléphone
Contactez-nous
Actualités
Articles médicaux