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Sud Quotidien | Sénégal | 14/11/2019 | Lire l'article original
A l’instar de la communauté internationale, le Sénégal célébré, ce jeudi 14 novembre, la journée dédiée au diabète. Une maladie dont la prévalence est à 3,4% au Sénégal, au niveau de la population générale. Sous le thème de l’inclusion « Diabète et famille », les acteurs ont appelé à la réduction des bilans. Le président de l’Assad, Baye Oumar Guèye, revient dans ce dossier sur les difficultés dont font face les patients diabétiques mais aussi Sud quotidien est allé à la rencontre de diabétiques pour en savoir plus sur la maladie et comment ils vivent avec.
Aussi vous propose-t-il les difficultés dans la prise en charge du Diabète à Sédhiou où le taux de prévalence est de 2,1% avec une dominance de type 2, avec le Dr Seydou Nourou Seck chef du service des urgences de l’EPS1.
Immixtion dans la pénible vie de diabétiques
Elles sont très nombreuses, les personnes qui souffrent du diabète au Sénégal où le taux de prévalence est de 3,4% dans la population générale. Cependant l’acceptation de ladite maladie qui n’épargne aucune frange de la société se vit différemment d’une personne à une autre. Une rencontre avec quelques diabétiques nous a permis de le constater.
Amadou Tidiane Dieng, a découvert sa maladie au cours d’une mission où le contrôle du taux du sucre dans l’organisme était obligatoire pour être loger à l’hôtel de la place. « J’urinais la nuit très fréquemment voir jusqu’à cinq fois, mais je ne soupçonnais pas le diabète comme la cause. Après l’annonce de la maladie, l’acceptation s’est faite tout naturellement, ce qui n’était pas le cas pour ma famille », a-t-il fait savoir. Et de poursuivre : « une fois rentré à la maison, j’ai démarré le traitement. Au départ, j’étais à 2,60 grammes de taux de sucre, mais avec le régime, je me suis retrouvé à la prochaine consultation à 0,95 ».
Si M. Dieng a accepté sa maladie, cela n’a pas été de tout repos pour Assane Sylla. Pour ce dernier, il lui a fallu du temps pour en arriver là. « Les débuts étaient difficiles. A l’annonce de la maladie, je pensais que je n’aurais plus une vie normale, que je ne pourrais plus manger ce dont j’avais envie, ni encore être tout le temps avec mes amis. J’avais peur de découvrir un autre mode de vie. Mais, ma famille m’a aidé à surmonter mes peurs et à accepter ma maladie et, aujourd’hui, avec la grâce de Dieu, je vais bien ».
Malgré l’acceptation de la maladie, les personnes souffrant de diabètes nourrissent des inquiétudes, le régime alimentaire coûte cher, ainsi que les médicaments. M. Dieng confie : « il me faut 2500 F Cfa par jour pour bien dérouler mon régime. Ce qui n’est pas toujours évident. Il s’y ajoute le prix très élevé des médicaments ». Et M. Sylla de renchérir : « en plus des médicaments, il y a des bilans à faire. Même si tout semble aller bien, le médecin prescrit toujours des bilans pour déceler d’autres pathologies. Et si on ne dispose pas de prise en charge, il est très difficile de s’en sortir ».
Face à la difficulté, la subvention de l’Etat pourrait sonner comme un ouf de soulagement pour ces les diabétiques qui n’attendent que le coût des bilans soit revus à la baisse. En attendant que cela arrive, nos interlocuteurs soutiennent qu’il est possible de vivre bien avec la maladie, si l’on suit à la lettre les prescriptions du médecin.
Denise ZAROUR MEDANG
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