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Le soleil | Sénégal | 27/01/2020 | Lire l'article original
Le Sénégal apporte une contribution déterminante dans la lutte contre les faux médicaments, déclare le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr. Il participait au sommet de Lomé sur la problématique des médicaments contrefaits, tenu du 17 au 18 janvier 2020.
Le Sénégal joue un rôle clé dans la lutte internationale contre le trafic de médicaments. Qu’est-ce qui explique son leadership ?
Le Sénégal occupe une place importante dans « l’Initiative à 7 », dans la mesure où notre pays est considéré comme une locomotive dans la croisade contre les médicaments frauduleux, falsifiés. C’est une préoccupation africaine.
L’initiative de Lomé entre dans une stratégie africaine de lutte contre les faux médicaments. Aujourd’hui, beaucoup de pays africains travaillent à offrir à leurs populations des soins de qualité, dans la couverture médicale. Ces politiques ne sont pas dissociables de l’accès aux médicaments de qualité. Les Africains doivent accorder de l’importance à la lutte contre les faux médicaments et nous pouvons compter sur le leadership des sept chefs d’État. A l’échelle mondiale, il y a la Convention Medicrime et d’autres mais l’Initiative de Lomé est une approche africaine destinée à combattre le fléau.
Quelles sont les mesures prises par le Sénégal pour lutter contre les médicaments contrefaits ?
Au Sénégal, le Président de la République a exprimé une volonté de lutter contre les médicaments contrefaits. C’était lors de la validation de la stratégie de financement du secteur de la santé. A cette occasion, le Chef de l’État a instruit le ministre de la Santé et de l’Action sociale et tous les acteurs du secteur à barrer la route à ceux qui vendent les médicaments frauduleux.
Le Sénégal a été le premier pays à mettre en place, sous l’égide du ministère de la Santé et de l’Action sociale, un comité interministériel de lutte contre les faux médicaments. Ce comité regroupe la douane, la police, la gendarmerie, les acteurs du secteur du commerce, les pharmaciens, les hôpitaux, etc. Depuis 2014, des résultats importants ont été enregistrés avec la saisie de faux médicaments. Le Sénégal est sur la bonne voie dans cette lutte même s’il reste encore des efforts à faire.
Comment renforcer notre système de santé ?
La qualité de notre système de santé doit s’appuyer sur un triptyque : la qualité des ressources humaines, la qualité des équipements et la qualité des médicaments. C’est tout cela qui nous permet de prendre en charge, de manière correcte, la santé des populations.
Mais nous ne devons pas oublier que les agents sont les premiers concernés par l’amélioration de la qualité des soins. La deuxième catégorie d’acteurs interpellés, ce sont les pharmaciens qui ont le monopole de la distribution et de la vente des médicaments conformément à la loi. Il y a quelques semaines, le Président de la République recevait l’Ordre des pharmaciens du Sénégal. Il a été question, lors de cette audience, de la mise à jour de la réglementation pour une meilleure protection du secteur notamment par la ratification de certaines conventions.
Propos Recueillis par Ousmane Noël MBAYE (envoyé spécial)
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