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Madagascar tribune | Madagascar | 27/04/2020 | Lire l'article original
Lourd bilan. Le paludisme fait encore des ravages à Madagascar. Au premier trimestre de 2020, le paludisme a tué quatre cent quatre vingt-sept (487) personnes parmi quatre cent soixante-trois mille six cent quatre vingt-neuf (463 689) malades enregistrés dans le pays, d'après le docteur Manitra Rakotoarivony, directeur de la Promotion de la Santé auprès du ministère de la Santé publique, samedi dernier, lors de la célébration de la journée mondiale de lutte contre le paludisme. « Les intempéries successives de cette année ont constitué entre autres, un facteur de propagation de la maladie », a-t-il précisé.
Une réunion s'est ainsi tenue samedi dernier, au palais de Mahazoarivo, dans le but de renforcer la lutte contre le paludisme dans toute la Grande Ile.
« 70% des cas enregistrés se trouvent dans les régions Atsimo Atsinanana, Atsinanana, Vatovavy Fito Vinany, Ihorombe, Anosy, Atsimo Andrefana, et Sofia », selon le docteur Manitra Rakoroarivony.
Ainsi, le ministre de la Santé publique Ahmad Ahmad a fait savoir que « depuis 2005, le Gouvernement malgache s'est appliqué à lutter contre le paludisme, mais en cette année 2020, nous avons encore enregistré des centaines de décès de cette maladie ».
En 2019, cette épidémie a affecté un million seize mille trois cent vingt-sept (1 016 327) personnes, à Madagascar, dont six cent cinquante-sept (657) ont péri. « Plusieurs districts ont été touchés en 2019, et cela n'a cessé de croître jusqu'à maintenant », a-t-il indiqué.
A partir de ce jour, une investigation sera effectuée dans les districts de Befotaka, Marolambo, Betroka, Bekily, Vondrozo, Iakora, Vohibe, Ikalamavony, Manja, et Vondrozo, selon le directeur de la promotion de la Santé.
Par contre, un autre responsable auprès du ministère a indiqué qu'un des facteurs favorisant la propagation du paludisme dans le pays consiste au fait que le gouvernement n'a pas réservé de fonds national pour lutter contre la maladie.
« La lutte contre le paludisme attend toujours les financements étrangers, or, les dons reçus ne permettent que de réaliser les campagnes de traitement, par des dons de tests de diagnostic rapide (TDR) et de médicaments, et les campagnes de sensibilisation de la population à aller se faire soigner dans les centres de santé, et à respecter les mesures de prévention de la maladie en assainissant leurs habitats pour chasser les moustiques, vecteurs de la maladie », selon cette source.
Elle a ainsi précisé « la rareté du financement de la lutte anti-vectorielle qui consiste à éliminer les moustiques à travers les campagnes de pulvérisation d'insecticides. Or, la lutte anti-vectorielle, la sensibilisation de la population, et aussi le traitement, sont trois facteurs interdépendants et déterminants pour éradiquer le paludisme ».
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