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Madagascar tribune | Madagascar | 24/06/2020 | Lire l'article original
Antananarivo est depuis quelques jours le premier foyer de l'épidémie dans le pays. Alors qu'une large frange de la population semble continuer à vivre normalement et à ignorer les risques dans leurs activités quotidiennes, dans certains quartiers de la capitale, l'angoisse grandit.
Vers 13h, certaines rues commencent à être désertes bien que les activités soient autorisées jusqu'à 17h. Une décision jugée par beaucoup comme à l'origine de la recrudescence de la maladie dans la capitale.
Épiceries et étals ferment même avant 13h. « Il faut s'armer de prudence », explique un épicier du côté d'Ivandry. Une vendeuse de légumes du côté d'Ambanidia explique pour sa part qu' « il n'y a plus de clients après 13h, surtout du fait de détection des cas positifs dans ce quartier, il y a quelques jours. Les gens se méfient et prennent des mesures pour enfin se protéger ». « Ni le président, ni les autorités ne vous protégeront pas. Ils sont préoccupés par leurs propres affaires. Si on doit les attendre, nous allons tous y passer », ajoute-t-elle.
Contrairement, une circulation assez dense est observée dans les rues à partir de 17h. Les embouteillages refont surface comme auparavant. « C'est à cause des travailleurs qui regagnent leurs foyers après le travail », explique un chauffeur de bus reliant le centre-ville à Ambohibao.
La plupart des entreprises qui ont décidé de rouvrir leurs portes ont quand même pris des mesures pour éviter la contamination. A part, l'obligation du port du masque, le lavage des mains et des chaussures à l'entrée, la prise des températures et le respect de la distanciation physique sont requis. « Dès que votre température n'est pas normale, les responsables n'hésitent à vous renvoyer chez vous », nous confie un travailleur sur un chantier de bâtiments et travaux publics. « C'est mon cas aujourd'hui », a-t-il indiqué, tout en précisant qu'il ne serait pas malade, mais a dû se rendre à pied sur son lieu de travail, faute de bus et par crainte d'être arrivé en retard.
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