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Midi Madagasikara | Madagascar | 12/12/2020 | Lire l'article original
Depuis le début de la saison pesteuse, cette maladie a jusqu’ici frappé onze districts avec quatorze cas confirmés de peste bubonique. Ce nombre a connu une baisse par rapport à l’année dernière, selon le ministère de la Santé publique
Une saison assez calme ? La saison pesteuse a déjà démarré il y a quelques mois, pourtant les nouvelles concernant cette maladie n’ont pas fait grand bruit. Cependant, quatorze personnes ont été testées positives à cette maladie depuis le 1er août au 8 décembre 2020 avec un taux de létalité de 0,20% d’après le cumul des données obtenues. Pas plus tard que la semaine dernière, des décès ont été enregistrés à Ambohimahasoa et Manjakandriana. Ces cas ont été enregistrés dans onze districts du pays bien qu’il y en ait eu trente-cinq qui ont signalé des cas suspects. Des tests ont été effectués mais les résultats se sont ainsi révélés négatifs dans vingt-quatre districts.
En nette baisse. Interrogé sur le sujet, le Directeur de la promotion de la santé (DPS) auprès du ministère de la Santé, le Dr Manitra Rakotoarivony, a effectivement confirmé que cette saison est plutôt tranquille par rapport à la même période de l’année dernière, c’est-à-dire, du 4 août au 7 décembre 2019 où 52 cas de peste ont été confirmés dans treize districts. D’après ce responsable, le nombre des personnes testées positives a largement baissé grâce aux efforts menés par le ministère central ainsi que ses antennes régionales, surtout au niveau des foyers pesteux. Jusqu’ici, cette maladie a déjà frappé 47 districts sur tout le territoire national mais l’objectif est d’empêcher que les cas de ces localités se multiplient. « Le ministère ne concentre pas tous ses efforts sur la lutte contre la Covid-19. En parallèle, nos équipes avec celles de l’Institut Pasteur de Madagascar sont toujours prêtes à effectuer des investigations lorsqu’un cas est signalé, quitte à se rendre dans les zones enclavées comme Befotaka », a-t-il souligné.
Traitement gratuit. La plupart des personnes décédées de cette maladie ne rejoignent les centres de santé que lorsque leur état de santé s’aggrave. Pourtant, le traitement est gratuit et tout comme les médicaments, aucune rupture de stock n’est à craindre pour les tests. Le Dr Manitra Rakotoarivony sollicite les personnes qui présentent des signes suspicieux comme les bubons ou encore la fièvre à venir auprès des centres de santé de base. Pour les décès, des consignes ont été déjà données au niveau de toutes les entités responsables pour l’enterrement digne et sécurisé.
Narindra Rakotobe
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