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Le soleil | Sénégal | 02/02/2021 | Lire l'article original
A côté de la Covid-19 qui continue sa progression dans le pays (3 décès supplémentaires et 153 nouveaux cas positifs, ce mardi), les services du ministère de la Santé et de l’Action sociale annoncent avoir détecté 9 cas de fièvre jaune entre Tambacounda, Touba, Thilogne et Kédougou. Prétexte pour Lesoelil.sn de revenir sur cette maladie qui a signé son retour au Sénégal.
La fièvre jaune est une maladie virale aigüe. C’est est un arbovirus, c’est-à-dire que la transmission se fait par des moustiques. Ces derniers sont ceux du genre Aedes ainsi que Hemagogus ou Sabethes en Amérique du Sud. Ils transmettent le virus en piquant l’humain et l’animal (le virus touche principalement le singe) mais aussi à leur descendance par des œufs infectés.
Le diagnostic de la fièvre jaune repose essentiellement sur l’identification des symptômes caractéristiques, par des examens cliniques ou encore par des analyses biologiques en laboratoire, selon Passeportesante.net. Le site précise toutefois qu’aucun traitement curatif spécifique n’est, actuellement, disponible. La prise en charge est donc effectuée sur la base du traitement des symptômes que présente le patient. Des mesures de prévention permettent néanmoins de limiter le risque de transmission : répulsifs, vêtements de protection, moustiquaires, et bien entendu, le vaccin.
Aujourd’hui, 47 pays ont été dénombrés comme étant « à risque » (34 en Afrique et 13 en Amérique). Ces pays sont dits endémiques.
Symptômes
Une fois le virus transmis, les premiers symptômes de la maladie apparaissent généralement 3 à 6 jours après l’infection. La première phase, ou phase « aiguë », se caractérise par de la fièvre, des douleurs musculaires, des céphalées, des frissons, une anorexie, des nausées et des vomissements. Au bout de 3 à 4 jours, la plupart des malades voient leur état s’améliorer et les symptômes disparaissent.
Dans quelques cas, cependant, la maladie entre ensuite dans une phase « toxique »: la fièvre réapparaît, le malade devient ictérique et des hémorragies peuvent se produire, avec notamment du sang dans les vomissures (« vomito negro » caractéristique). La moitié environ des malades en phase toxique meurent au bout de 10 à 14 jours. Dans ce contexte, fièvre intense, et affectations de plusieurs parties du corps peuvent s’y apparenter. Ces atteintes peuvent être hépatiques, rénales, ou encore musculaires. En ce sens, l’atteinte hépatique amène un risque accru de jaunisse, ou encore des douleurs abdominales avec vomissements. Des saignements au niveau de la bouche, du nez, des yeux et de l’estomac peuvent également être associés à cette phase toxique.
Vaccin recommandé à partir de l’âge de 9 mois
Le diagnostic de la fièvre jaune est difficile à effectuer, particulièrement durant la première phase de l’infection. Des analyses sanguines et des tests antigéniques permettent de confirmer ou d’infirmer le diagnostic.
Le meilleur moyen de prévenir la fièvre jaune est le vaccin préventif. Ce vaccin est efficace durant la vie entière de l’individu. Il est largement recommandé à partir de l’âge de 9 mois. Ce vaccin peut cependant être obligatoire dans le cadre d’un voyage dans un des pays endémiques.
Salla GUEYE
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