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Sudonline | Sénégal | 01/02/2021 | Lire l'article original
Le Directeur technique de l’IRESSEF a déploré hier, dimanche 31 janvier le manque de moyens dont le secteur de la recherche fait face au Sénégal. Invité de l’émission Objection de la radio Sud Fm, Pape Alassane Diaw a, par ailleurs, révélé que le cas indexé du variant Anglais au Sénégal, n’a pas encore été retrouvé.
Alors que le Sénégal fait face actuellement à une deuxième vague du nouveau coronavirus marqué par une explosion des cas de contamination et de décès, liée probablement au variant anglais de la Covid-19, le Directeur technique de l’IRESSEF (Institut de Recherche en Santé Epidémiologiste et Formation) qui a détecté ce nouveau virus au Sénégal à travers un séquençage, est monté au créneau pour déplorer le manque de moyens dont le secteur de la recherche fait face au Sénégal. Invité de l’émission Objection de la radio Sud Fm hier, dimanche 31 janvier, Pape Alassane Diaw qui a révélé au passage que le cas indexé autrement dit, la personne qui a transporté ce variant anglais au Sénégal, n’a pas encore été retrouvé, a notamment plaidé pour un accompagnement du secteur de la recherche pour faire le séquençage de ce cas indexé. « Le cas indexé n’a pas encore été retrouvé. Mais, il y a une commission qui a été mise en place, au niveau du ministère, pour tracer les cas contacts et essayer de voir le cas indexé », a-t-il confié. « Ce sont des étrangers qui résident au Sénégal. La personne en question est là (au Sénégal) depuis le mois d’août. Mais, elle travaille dans une société ; ils reçoivent des visiteurs, des gens qui viennent travailler avec eux. On s’est rendu compte que tous ceux qui tournaient autour de ce cas-là sont positifs ».
Poursuivant son propos, le directeur technique de l’Institut de Recherche en Santé Epidémiologiste et Formation (l’IRESSEF), d’insister sur la nécessité du renforcement des moyens de la recherche. « Comme vous le savez, pour faire le séquençage, il faut des appareils qui vous permettent de passer l’échantillon à grande échelle, il faut des appareils qui nous permettent d’avoir des résultats dans l’immédiat, il faut du personnel, il faut des réactifs.
La recherche accompagne la surveillance. Parce que sans la recherche, on n’a pas d’élément pour maitriser vraiment la maladie. Et c’est ce qui nous permet de changer des stratégies, de faire des propositions, des recommandations. Ce n’est pas parce qu’on a fait ça juste pour cette pandémie, mais quand on a ces instruments, ça peut servir toutes les autres pathologies ».
Serigne Saliou YADE (Stagiaire)
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