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Agence Bénin presse | Bénin | 22/03/2021 | Lire l'article original
Lokossa, 22 Mars 2021 (ABP) – Le préfet du département du Mono, Comlan Sèdjro Zinsou a procédé, samedi à Lokossa, au lancement de la célébration de la toute première édition de la journée mondiale de santé Bucco-Dentaire au Bénin, journée dédiée à la sensibilisation des populations sur les pratiques idoines dans le cadre de la prévention des maladies relatives à la bouche.
Placée sous le thème, "sois fier de ta bouche", la célébration de la journée mondiale de la santé bucco-dentaire,a pour objectif de sensibiliser les populations sur les pratiques idoines dansle cadre de la prévention des maladies relatives à la bouche.
À en croire la présidente de l'ONG OsOs, plusieurs facteurs concourent à la bonne santé bucco-dentaire chez les êtres humains : « une bonne santé bucco-dentaire est fondamentale pour respirer,manger, avaler, parler ou même sourire », a-t-elle indiqué avant de préciserque l'ONG met en œuvre des projets à court et moyen termes pour faciliter aux diverses populations, l'accès aux soins bucco-dentaires en considérant les aspects socioculturels de leurs milieux d'intervention.
Heureux d'accueillir cette première édition dans son département, le préfet du Mono, Komlan S. Zinsou a fait observer queles statistiques relatives aux maladies bucco-dentaires sont loin d'être reluisantes. Pour lui, il faut ces genres de journée pour allumer et éclairer la lanterne des populations. Occasion pour lui de déplorer la banalisation des affections bucco-dentaires par la population qui en souffre et meurt. Il a donc saisi le canal de la célébration de la journée mondiale de la santé bucco-dentaire, pour appeler sa population à prendre la mesure de la chose et inviter le gouvernement à agir beaucoup plus dans ce sens. Selon le préfet Zinsou, il est inconcevable dit-il, « que les populations se réfèrent à des personnes qui sont tout, sauf des agents de santé qualifiés de l'État en cas de problèmes liés à la santé bucco-dentaire ». Il a, pour finir, exhorté la population du Mono à travailler encore plus à ce que, indique-t-il, « nos bouches et nos dents puissent, elles aussi, contribuer pleinement à la bonne santé de chacun de nous ».
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