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Polémique autour du vaccin chinois

Actu Cameroun | Cameroun | 21/04/2021 | Lire l'article original

D'après un scientifique chinois, l'efficacité des vaccins produits dans son pays contre la Covid-19, serait faible.

Mamouda Labaran Gao Fu, directeur du Centre chinois de contrôle et de prévention des maladies a soutenu, le 10 avril, lors d'une conférence de presse donnée dans la ville de Chengdu, que les vaccins créés dans le pays « n'ont pas des taux de protection très élevés ». Des chercheurs brésiliens sont venus appuyer ces propos. D'après eux, l'efficacité du vaccin fabriqué par Sinovac, une entreprise privée, ne dépasserait pas 50,4%.

En comparaison, le vaccin Pfizer-BioNTech s'est révélé efficace à 97%. En rappel, les vaccins chinois s'appuient sur une technique différence de celle des vaccins Pfizer-BioNTech et Moderna. Ils utilisent un virus pour déclencher le système immunitaire et non le procédé expérimental de l'ARN messager. Devant l'inefficacité de leurs vaccins, doit-on s'attendre à un changement de méthode du côté chinois ?

« La question de savoir si nous devrions utiliser différents vaccins issus de différentes lignes techniques pour le processus de vaccination est désormais officiellement à l'étude », assure Gao Fu. Pour sa part, un autre responsable du Centre de contrôle et de prévention des maladies, Wang Huaqing, a déclaré que des développeurs-chinois travaillaient sur des vaccins à base d'ARN messager. « Les vaccins à ARN développés dans notre pays sont également entrés dans la phase d'essai clinique », a-t-il expliqué sans dresser tes contours d'un calendrier pour une éventuelle utilisation.

En réceptionnant, dimanche à Yaoundé, les 200.000 doses du vaccin Sinopharm, le ministre de la Santé a lancé un message : « Le gouvernement encourage les populations et notamment les cibles prioritaires définies par le Conseil scientifique des Urgences de santé publique et le National immunisation technical advisory group (Nitag), à se faire vacciner le moment venu », a plaidé Manaouda Malachie, dans un communiqué.

Le chef du gouvernement Joseph Dion Ngute a indiqué que le pays « à partir d'aujourd'hui (dimanche) » commencerait à expédier les vaccins sur tout le territoire et que le personnel de santé aurait la priorité. « Quant à moi, je suis prêt à prendre ce vaccin n'importe quand, parce que les professionnels de la santé nous disent que c'est la meilleure chose à faire. Le vaccin, c'est la solution à cette pandémie », a-t-il affirmé. Les doses de vaccin vont servir à lancer la première phase d'un plan vaccinal en les administrant en deux injections à 100.000 personnes.

Avant de se tourner vers le vaccin chinois, le Cameroun avait opté pour le vaccin suédo-britannique AstraZeneca. Le pays attendait d'ailleurs 1,7 million de doses de ce vaccin le 20 mars dernier, grâce au mécanisme Covax, initiative mondiale visant à garantir l'accès aux vaccins pour les pays en voie de développement. Mais les autorités ont dû revoir leur plan en raison des effets indésirables constatés chez des personnes qui avaient été vaccinées en Occident.

Le Premier ministre n'avait laissé planer aucun doute sur le caractère volontaire par rapport à l'inoculation de ce vaccin. Cela devrait éviter des polémiques entre les partisans, et opposants au vaccin. En effet, tout est parti d'une fausse note signée le 9 mars par le secrétaire général du ministère de la Santé publique, renseignant sur une réunion visant à rendre la vaccination préventive obligatoire au Cameroun. Dans cette note, le Pr Njock Louis Richard convoquait à une réunion, une vingtaine de responsables dudit ministère pour l'examen d'un projet de décret rendant la vaccination préventive obligatoire au Cameroun.

Laquelle note a suscité des contestations de la part des populations et des organisations de défense des consommateurs, avant d'être finalement démentie par le ministre de la Santé. Par la suite, Manaouda Malachie estimera que le document au cœur de la polémique est un faux. Plus question de faire débat. Cependant, la position du pays sur le vaccin reste inchangée. Le Cameroun aura bel et bien recours au vaccin.

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