La commémoration de la 14ème journée mondiale qui lui est dédiée, a permis de réitérer l'engagement du gouvernement à endiguer cette maladie responsable du décès de 11 mille personnes en 2020.

Plus de 2 000 646 cas de paludisme ont été rapportés au cours de l'année dernière. Malheureusement, 11 000 personnes en sont décédées. Le nombre majoritaire de ces chiffres implique des enfants de moins de 5 ans. Les statistiques révèlent entre autre que sur 10 patients reçus en consultation à l'hôpital, trois ont souvent été atteints du paludisme. Des données qui attestent que, le paludisme demeure une préoccupation majeure pour le gouvernement et ses partenaires du domaine de la santé. Vu que c'est une maladie qui affecte considérablement la qualité de vie des populations.

Pour Ronny Bengono, chef service à l'hôpital de district de Mbalmayo, «Le taux de prévalence du paludisme avoisine les 50% dans la ville de Mbalmayo» confie-t-elle. Ainsi, s'est dressé le bilan de santé antipaludéen dans le département du Nyong et So'o, région du Centre, qui a abrité des activités marquant le déroulement de la 14ème journée mondiale de lutte contre le paludisme le 25 avril 2021. Placé sous le thème «Zéro palu – tirer un trait sur le paludisme».

La célébration a connu des temps forts marquée entre autre par la visite de l'inspecteur général des services administratifs, représentant du Minsanté, dans différents centres de santé intégrés de ladite ville. Le but de cette visite guidée consiste «à apprécier la qualité des équipements de laboratoires, des bureaux puis l'aménagement et l'organisation des salles d'hospitalisation, de consultation prénatale, d'accouchement, de vaccination, etc», a indiqué un membre du corps médical.

Dans ces descentes du Minsanté, des femmes enceintes se sont vues remettre des moustiquaires imprégnées à Io,ngue durée d'action (Milda). Elles ont également bénéficié séance tenante, d'une dose de traitement de prévention intermittent (Tpi) du paludisme. Des conseils du corps médical ont été prodigués à leur endroit, sur l'importance des visites prénatales, le respect de la fréquence du Tpi du paludisme et la nécessité de dormir sous une moustiquaire.

Par la suite, le ministre de la Santé publique, Manaouda Malachie s'est prononcé sur cette maladie endémique. Il a par ailleurs souligné des actions que mène le gouvernement jusqu'ici, pour combattre le paludisme. En plus de cette détermination qui est de réduire d'au moins 60% de morbidité et de mortalité du paludisme d'ici à 2023.

Il a également évoqué l'adoption de l'approche «High Burden to High Impact» recommandée par l'Oms. Outre cela, te Minsanté a annoncé que 1e Cameroun est en train de mettre sur pied, le Conseil et le Fond national pour l'élimination du paludisme. L'un des mécanismes où sera renforcée la participation du secteur privé.

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