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Sud Quotidien | Sénégal | 15/05/2021 | Lire l'article original
Le Directeur général de l'Organisation mondiale de la santé (depuis le 1er juillet 2017), Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, a prévenu que la deuxième année de la pandémie est en voie d'être «beaucoup plus mortelle» que la première. Pour cela, il a appelé les pays à offrir les vaccins aux pays défavorisés.
Le Directeur général de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), a appelé hier, vendredi 14 mai les pays à renoncer à vacciner les enfants et les adolescents contre la Covid et de faire dons des doses ainsi libérées au système Covax pour les redistribuer aux pays défavorisés.
L'Ethiopien, Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus a souligné qu'à l'allure où vont les choses, la deuxième année de la pandémie serait «beaucoup plus mortelle» que la première, lors d'un point de presse. «Je comprends pourquoi certains pays veulent vacciner leurs enfants et leurs adolescents, mais je vous demande de penser à y renoncer et à donner plutôt les vaccins à Covax», -le système international mis en place pour garantir un accès équitable aux vaccins-, a déclaré le directeur général de l'OMS. Depuis des mois, il dénonce le nationalisme vaccinal, qui au regard de la pénurie de doses disponibles prive de nombreux pays de pouvoir protéger y compris le personnel soignant.
A noter que l'Union Européenne et les États-Unis promettent de vacciner une vaste majorité de leur population d'ici l'été. Notant que de nombreux pays étaient encore en proie à des taux d'infection explosifs, comme l'Inde mais aussi le Népal, le Sri Lanka ou encore certains pays sur le continent américain, le directeur général a fait savoir que «la Covid-19 a déjà coûté la vie à plus de 3,3 millions de gens et à l'allure où vont les choses, la deuxième année de la pandémie sera beaucoup plus mortelle que la première».
Selon lui, le système Covax a été privé d'une importante proportion de vaccins qu'il pensait pouvoir distribuer au 2ème trimestre de cette année, l'Inde, où l'essentiel des doses pour Covax sont fabriquées, ayant interdit leur exportation pour lutter contre l'explosion de la pandémie dans le pays. Sur ce, l'OMS a donc appelé des pays à faire don des doses dont ils disposaient. La France a ainsi permis de distribuer 500 000 doses de vaccin AstraZeneca par le biais de Covax, tout comme la Suède ou encore la Suisse, qui pourrait bientôt autoriser le don d'un (1) million de doses de ce vaccin.
Barthélémy COLY
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