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StopBlaBlaCam | Cameroun | 01/12/2021 | Lire l'article original
« Le Chemin que nous avons parcouru ensemble depuis deux décennies est très appréciable. Nous avons accompli des progrès extraordinaires dont nous pouvons être légitimement fiers ». Constat de l'épouse du président camerounais, Chantal Biya, en sa qualité de présidente fondatrice de l'ONG Synergies africaines contre le Sida et les souffrances, dans un message diffusé à l'occasion de la 34ème Journée mondiale contre le Sida le 1er décembre 2021.
« Nous avons eu beaucoup d'amélioration de nos indicateurs. Nous sommes partis de 5,6 % à 2,7 % de taux de prévalence. En ce qui concerne la mise sous antirétroviraux, de 67 000 personnes nous sommes aujourd'hui à 360 000 sous traitement », note le ministre de la Santé publique, Manaouda Malachie. Des progrès obtenus grâce à l'engagement des pouvoirs publics et des partenaires internationaux qui ont par exemple fait passer la prise en charge de 300 000 FCFA à la gratuité depuis presque 15 ans.
« Mais la marche vers l'éradication du Sida en tant que menace de santé publique d'ici 2030 est encore longue », bémolise la Première dame camerounaise. « La prévention n'est pas assez rapide. 1,7 million de nouvelles infections et 770 000 décès ont été enregistrés en 2020. C'est trop », déplore-t-elle. En effet, le Cameroun compte aujourd'hui 496 506 personnes séropositives, avec 15 038 nouvelles infections pour la seule année 2020.
Chantal Biya soutient que l'éradication du Sida est un objectif ambitieux, qui « attend de chacun de nous un engagement et une détermination de tous les instants ». Et la 34ème journée mondiale contre le Sida lui offre l'occasion de « redire la détermination de l'Association panafricaine à rester entièrement mobilisée aux côtés de la communauté internationale dans la lutte contre ce terrible fléau ».
Pour la présidente de Synergies africaines, ONG reconnue d'utilité publique, en Afrique l'espoir repose aussi sur l'autosuffisance dans la production des antirétroviraux et des médicaments. « Dans cette perspective, la mise en place de l'Agence africaine du médicament pilotée par notre frère et fidèle partenaire Michel Sidibé est une formidable opportunité à saisir », se convainc l'ambassadrice spéciale de l'Onusida.
D.M.
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