← retour Santé tropicale
Accès aux sites pays BENIN BURKINA FASO CAMEROUN CENTRAFRIQUE CONGO COTE D'IVOIRE GABON
GUINEE MADAGASCAR MALI R.D. CONGO SENEGAL TOGO
Le quotidien | Sénégal | 15/12/2021 | Lire l'article original
Après les phases une et deux, auréolées de succès selon les organisateurs, le projet du Réseau ouest-africain de lutte contre la tuberculose, le Sida et le paludisme (Wanetam) a officiellement été lancé lundi à l'Iressef de Diamniadio, et va se poursuivre jusqu'à mercredi. Le montant du financement pour la phase 3, qui s'étale sur 3 ans, est de 3 milliards francs Cfa et va impliquer une trentaine d'institutions d'Afrique de l'Ouest, de pays européens.
Un financement acquis grâce au partenariat européen et pays en développement pour les essais cliniques (Edctp). «Ce wanetam 3 est une augmentation du consortium, qui est passé maintenant à 30 membres dont 25 institutions dans 12 pays de l'Afrique de l'ouest et à peu près 5 institutions de quatre pays européens, qui vont travailler ensemble avec un financement d'à peu près 4.7 millions euros (3.08 milliards francs Cfa) pendant la période de 3 ans», a expliqué à la cérémonie de lancement, Pr Souleymane Mboup, coordonnateur du Wanetam.
Il a rappelé que Wanetam fait partie d'un pool de quatre réseaux d'excellence, créés par l'European developing countries clinical trials partnership (Edctp) pour promouvoir la collaboration en matière de recherche entre chercheurs de diverses institutions, dans les quatre régions d'Afrique subsaharienne. «Au départ c'était le Sida, le paludisme et la tuberculose. Ensuite, on a ajouté des maladies négligées et puis maintenant de plus en plus, on y a ajouté des maladies émergentes et réémergentes comme Ebola, Covid-19», a noté Pr Mboup, par ailleurs président de l'Iressef.
Revenant sur les derniers développements sur le Covid-19 au Sénégal, Pr Mboup a fait état de la détection par l'institut qu'il dirige, de six nouveaux cas dus au variant Omicron. «Le Wanetam est devenu un réseau attractif et nous pouvons nous féliciter d'avoir réussi le pari de non seulement briser les barrières linguistiques et culturelles pour consolider un réseau incluant des pays anglophones, francophones et lusophones, mais aussi et surtout d'avoir rehaussé le niveau de la recherche dans la sous-région», a-t-il assuré, mettant en exergue les réalisations faites lors des phases précédentes.
«Pour le Wanetam 2, on a fait énormément de réalisations, en particulier dans les activités de formation. On a formé près de 538 personnes dans différents domaines», a-t-il dit, indiquant avoir réussi à faire bénéficier à certaines institutions de financement pour leur renforcement. «Tous les objectifs, qui ont été fixés pour le Wanetam 2, ont été atteints et pour cela Edtcp a disposé d'un financement de 7 millions euros pour l'ensemble de ses activités. Et c'est pourquoi pour l'encourager, a été lancé Edtcp 3 avec le Wanetam 3», a noté Pr Mboup, rappelant qu'à son lancement en 2009, le réseau Wanetam était composé de 14 institutions de sept pays.
Alioune Badara NDIAYE – abndiaye@lequotidien.sn
Restez informés : recevez, chaque mercredi, la revue de presse de Santé tropicale. Inscriptions
Ce contenu gratuit vous est destiné :
Adresse
Téléphone
Contactez-nous
Actualités
Articles médicaux