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Gabon Review | Gabon | 28/12/2021 | Lire l'article original
La représentation de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) au Gabon organise depuis ce 27 décembre à l'endroit des journalistes, un atelier sur le traitement de l'information scientifique durant les urgences sanitaires. L'idée de cet atelier qui s'achèvera le 29 décembre est de lutter contre l'infodémie, faciliter le traitement et la diffusion des informations scientifiques en cette période de crise sanitaire due au Covid-19.
Entre théorie de complot, conseils d'experts souvent non identifiés, remèdes et bien plus, la propagation du Covid-19 s'est faite en même temps que celle d'une surabondance d'informations que l'Organisation mondiale de la santé (OMS), nomme infodémie. Alors que celle-ci continue de circuler à travers le monde au détriment des informations clé dans la lutte contre cette pandémie, la représentation de l'OMS au Gabon s'est résolue à organiser du 27 au 29 décembre, un atelier sur le traitement de l'information scientifique durant les urgences sanitaires.
«L'évolution du Sars-Cov2 nous a démontré que l'infodémie est partout. Elle va très vite et le principal relai entre la communauté et les experts sont les médias», a déclaré Gislène Moussouamy, chargée de la promotion de la santé et communication de risque à la représentation de l'OMS au Gabon.
Si elle justifiait par-là l'organisation de cet atelier destiné au renforcement des capacités des médias, elle a indiqué que l'objectif principal est de faciliter le traitement et la diffusion des informations scientifiques crédibles à la population. Ce, dans un contexte d'infodémie accentué par le difficile accès des journalistes aux sources. «Ils ont du mal à accéder à l'information et quand elle est accessible, l'information est souvent difficile à interpréter. L'idée est donc d'amener les médias à mieux interpréter ces informations, mais le plus important pour nous c'est de montrer le risque», a expliqué Gislène Moussouamy.
A en croire son propos, durant ces 3 jours il s'agira donc de donner des orientations et conseils pratiques pour permettre aux journalistes d'être à l'écoute des inquiétudes et besoins des populations ; comprendre les perceptions du public pour induire de bons comportements face aux risques et menaces ; et outiller les professionnels des médias dans la lutte contre la désinformation. «Depuis 2 ans, nous travaillons auprès du Gabon auprès du Copil dans la lutte contre cette pandémie, malgré cela la situation n'évolue pas», a regretté la représentante de l'OMS estimant qu'à cause de cette infodémie, les populations ne sont pas réceptives.
Alors que les cas positifs repartent à la hausse, l'OMS entend «voir comment faire des médias des partenaires mais surtout des parties-prenantes dans le cadre de la communication de risque» ; notamment pour recueillir les données factuelles, vérifiables et sûres pour mieux les diffuser. «Autrement dit, faire le tri entre la vraie, la bonne et la fausse information», a-t-elle argumenté «Nous allons voir comment travailler avec les médias pour qu'ils recherchent sur le web, certains sites qui donnent de bonnes informations. Nous avons des liens et des moteurs de recherches que nous allons proposer», a-t-elle ajouté.
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