Les Sénégalais ne prennent pas conscience de l'existence du Covid-19. Ils font comme si de rien n'était avec des rassemblements à n'en plus finir sans aucune mesure participant à réduire à sa plus simple expression la propagation du virus. Après plus de deux ans de calvaire dû au Covid-19, l'urgence est de se battre en cette nouvelle année 2022 pour inverser la tendance haussière que connaît la pandémie avec la multiplication du nombre cas ces derniers temps avec l'apparition du variant Omicron. Les chiffres sont là pour en attester. Pas plus tard qu'avant-hier, des chiffres qui font froid dans le dos, avec surtout le bulletin du ministère de la Santé faisant état de 334 nouveaux cas qui sont revenus positifs au coronavirus sur 2462 tests, soit un taux de positivité de 13,56 %.

Au moment où on parle de «4e vague» du Covid-19 avec Dakar comme épicentre, le ministre de la Santé et de l'action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr, souligne que l'urgence est aujourd'hui à la remobilisation des troupes pour contenir la propagation du Covid-19. Profitant d'une journée de consultations médicales gratuites organisée samedi dernier, premier jour de l'an 2022, à la Médina par l'Asc Damels, en partenariat avec le ministère de la Santé, le représentant du ministre, Abdoulaye Diouf Sarr, Djibril Bèye, a fait dans la conscientisation en rassurant sur la «fiabilité» du vaccin dont doutent encore la majorité des Sénégalais. «Nous appelons pour aller vers ces vaccinations. Seule cette vaccination peut régler la question de la pandémie. On a ouvert un poste avancé à la Médina pour permettre aux populations de pouvoir se vacciner. Si toute la population de la Médina se vaccine, ce serait une très bonne chose. Le Covid-19 est en train de revenir en force. On invite les populations à porter le masque et à respecter les gestes barrières», a dit le représentant du ministre de la Santé.

En plus des tests Covid-19, les populations de la Médina ont eu droit à des séances gratuites en pédiatrie, en ophtalmologie, en dermatologie, de dépistage Hta et de dépistage du cancer du col de l'utérus.

Amadou MBODJI – ambodji@lequotidien.sn

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