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Le quotidien | Sénégal | 25/03/2022 | Lire l'article original
Le 9ème Forum mondial de l'eau se clôt sous peu. Une semaine riche en échanges. Des perspectives dessinées pour une offre et une gestion efficientes de la ressource. Il est à retenir des informations clés déterminantes pour les années à venir. Ces informations se déclinent en des chiffres aidant à mieux appréhender la problématique de la gestion de l'eau.
Les constats sur les difficultés de la gestion et de l'offre du liquide précieux n'ont pas aussi manqué. Dans une tribune commune avec le président de la Banque mondiale, Macky Sall, le chef de l'Etat du Sénégal, soulignait que « les besoins de financement, dans le domaine de l'eau, seront multipliés par 6 d'ici à 2030 ».
Il ressort aussi que le Sénégal pourrait bientôt connaitre un stress hydrique. Il est, en effet, relevé un taux de prélèvement de 30 à 60% de la ressource d'ici 2035.
Autre fait majeur, l'Organisation de la mise en valeur du fleuve Sénégal (Omvs) est primée lors du Forum mondial de l'eau. L'Omvs a remporté le grand prix mondial Hassan II de l'eau. L'institution met la main sur un trophée, un certificat et une enveloppe de 500 000 dollars américains.
Lors des échanges du Forum mondiale de l'eau, il est largement revenu au cours des échange que 40% de la population subsaharienne n'a pas accès à l'eau potable. Une proportion assez importante qui peut se refléter sur le budget alloué pour la politique de l'eau. L'Afrique devrait investir jusqu'à 20 milliards de dollars par an mais les pays n'allouent que 0.5% de leur Produit intérieur brut au secteur.
Actuellement, il est recensé 38 millions de personnes déplacées sur le continent à cause des inondations et des glissements de terrains. Ces catastrophes naturelles sont à l'origine des dommages estimés à plus de 4 milliards de dollars. Ces inondations et ces glissements de terrains pourraient aussi amener, d'ici 2030, 75 à 250 millions d'Africains à vivre dans des zones de stress hydrique et au déplacement de 24 à 700 millions de personnes.
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