Face à la pandémie qui persiste dans un contexte de levée totale des mesures restrictives malgré des taux de contamination toujours à la baisse, le Comité national de vaccination contre le Covid-19 (Copivac) a décidé de lancer une campagne de vaccination dès ce 28 mars. Une relance qui devrait aider le pays à toucher la cible prévue en matière de vaccination contre le Covid-19.

Le Comité national de vaccination contre le Covid-19 au Gabon (Copivac) a annoncé le lancement dès ce 28 mars, d'une nouvelle campagne de vaccination contre le Covid-19. Face à la pandémie qui persiste dans un  contexte de levée totale des mesures restrictives malgré des taux de contamination toujours à la baisse, le Copivac espère vacciner la cible prévue pour l'immunité de la population. Ce week-end, une campagne de sensibilisation a été organisée pour préparer les populations du Grand-Libreville et les inciter à se faire vacciner massivement.

«Nous sommes en train de dire aux populations que le Corona est toujours là. Il faut qu'on continue à se faire vacciner pour nous protéger», a déclaré un agent sensibilisateur selon qui, les populations acceptent le message et se disent prêtes à se faire vacciner lorsque les équipes se présenteront. «Les gens sont plutôt réceptifs, ils nous accueillent bien. Il y a des gens qui nous demandent pourquoi une autre campagne de vaccination, et on leur explique le bienfondé», a insisté l'agent face à des personnes sensibilisées qui disent avoir compris que «la levée des restrictions n'est pas synonyme de fin de l'épidémie».

Cette nouvelle campagne devrait se tenir du 28 mars au 2 avril. Entre autres sites concernés, le 1er campement (Akanda), carrefours IAI et Rio (Libreville), Carrefour Pétro (Owendo). Dans le pays, depuis le lancement de la vaccination et malgré les tentatives de l'imposer aux populations, la cible prévue de 50 % de la population à vacciner, n'est toujours pas atteinte. Selon les derniers chiffres du Copivac qui datent du 22 mars, le taux de couverture vaccinale est de 24,90% tandis que celui de la première dose est de 29,45%. Dans un contexte où le pays continue de recevoir des dons de doses de vaccin malgré les réticences de la population, d'aucuns estiment que l'idée est de les écouler au fur et à mesure face au manque d'engouement dans les centres dédiés.

Alix-Ida Mussavu

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