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Produits de beauté : Le revers de la médaille

Cameroon tribune | Cameroun | 15/05/2007 | Lire l'article original

La sonnette d’alarme a été tirée la semaine dernière par le ministère de la Santé publique, au sujet de produits contenant de la vitamine K1. Suite à des réactions allergiques observés sur des utilisateurs dans des pays comme la France, le Minsanté a interdit la fabrication, le conditionnement, l’importation et la distribution en terre camerounaise pour prévenir des effets indésirables.

Mais nous sommes au Cameroun. Après la mesure prise par les pouvoirs publics, on déchante vite quant à son efficacité réelle. Un petit tour dans les parfumeries et autres lieux de commerce des produits cosmétiques de la place, et l’on réalise qu’il sera difficile, très difficile de passer aux actes, si l’on décidait d’effectuer des contrôles. La triste réalité est là : presque aucun emballage de produit ne comporte des indications sur la composition. Ceux qui cherchent donc de la vitamine K1 ne sont pas très avancés.

Voilà un peu en quels termes se pose le problème des produits cosmétiques au Cameroun. Si le marché est relativement prospère, on n’est jamais à l’abri d’une catastrophe. L’offre des produits est effectivement d’une effarante diversité. Les laits de toilettes, il y en a de toutes les couleurs, de toutes les origines — surtout les plus douteuses-, de toutes les compositions. Comment s’y retrouver ? Difficile. Pour la plupart des consommateurs, c’est une question d’habitude. Un conseil d’un vendeur, d’une amie et l’on adopte tel ou tel produit. Quelques rares fois, une recommandation d’une esthéticienne ou de sa coiffeuse et on associe deux ou même trois autres, en fonction de l’effet recherché.

Mais comme on a pu le constater, ceux qui vendent les produits de beauté ne sont pas plus informés que leurs clients au sujet des différentes substances qui ont servi à composer lesdits produits. Ne parlons pas des effets qu’ils peuvent avoir. Encore que ça dépend. L’expérience a montré que les produits éclaircissant la peau sont plutôt bien identifiés par les vendeurs. Et comme ils apportent une certaine clientèle, ils sont plus ou moins connus. Mais cela dit, le client n’est pour autant pas suffisamment averti des dangers. Disons même qu’il n’est même pas du tout averti à ce sujet.

Des produits dangereux circulent donc chez nous. D’accord, tant qu’aucune femme ne se plaint de brûlures, tout le monde a l’impression qu’ils sont inoffensifs. Cela pose le problème du contrôle de l’entrée des cosmétiques sur le territoire camerounais. Car s’il existe certainement des opérateurs qui respectent la voie réglementaire (contrôle sanitaire, douane…) il n’est pas sûr qu’ils constituent la majorité. Force est de reconnaître que les réseaux parallèles prospèrent. Entre la contrebande, la contrefaçon réalisée sur place, pas facile de vérifier. Sans compter tous ces autres produits qui entrent au Cameroun à travers les sacs à mains de ces dames qui " font la ligne".

Voilà la réalité. Le système de surveillance semble assez poreux. Et en aval, les consommateurs se servent généralement de ces produits sans avis d’un spécialiste. Il suffit de lire sur l’étiquette ce qu’on veut et le tour est joué. Les mots " anti-rides " ou " éclaircissant " peuvent avoir un effet de persuasion tout à fait inattendu. D’où le danger qui rôde. Toutes ces femmes qui un jour ont changé de teint ne le souhaitaient pas forcément. C’est pourquoi CT ouvre le dossier et tire à son tour la sonnette d’alarme.

Yves ATANGA

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