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Guinée 360 | Guinée | 05/07/2022 | Lire l'article original
En conférence de presse le lundi 4 juillet 2022, le ministre de la santé Mamadou Pethé Diallo s'est prononcé sur la situation des travailleurs de l'hôpital Donka, dont la gestion est confiée à une société étrangère.
Il faut signaler cependant que le syndicat des travailleurs de cet établissement sanitaire ne cesse de dénoncer ce qu'ils qualifient de « privatisation » de l'hôpital Donka. Pire, ils se disent être menacés de perdre leur travail si le gouvernement ne fait rien. Un appel qui semble tomber dans de bonnes oreilles.
«Aucun travailleur de Donka ne perdra son travail. La concession, c'est une délégation de gestion, ce n'est pas un agent de recrutement, ce n'est pas un substitut de la fonction publique. Nos compatriotes qui sont là-bas sont déjà des fonctionnaires », a rassuré le ministre Mamadou Pethé Diallo.
Pour le chef du département de la Santé, il y a une différence entre le rôle de gestion d'hôpital et celui des médecins.
«Le rôle de gestion d'hôpital est une fonction dédiée et le rôle de médecins et de prestataires de service c'est une fonction dédiée. Pour la première fois en Guinée, le gouvernement de transition a décidé de créer un cadre pour séparer les deux fonctions. L'hôpital Donka est un projet qui dure depuis 7 ans. Notre gouvernement a investi avec son argent propre. L'argent que ses partenaires lui ont donné, plus de 100 millions de dollars. Quelque part, le gestionnaire de l'hôpital c'est juste un ingénieur électro mécanicien ou quelqu'un qui sait réparer la radio. Tu n'as pas besoin de médecin pour ça. Pour le moment, nous avons des médecins et des infirmiers à faire ce travail. On perd sur les deux côtés. L'opérateur va se charger de toutes les tâches pour gérer l'hôpital qui est une institution, comme une petite entreprise. Ces tâches de gestion incluent l'hygiène, la buanderie, l'entretien et la mise en fonction des machines, la restauration hospitalière, la gestion des déchets hospitaliers, la gestion des approvisionnements de l'hôpital en terme de médicaments, d'intrants pour le laboratoire mais aussi jusqu'à des tâches aussi ingrates que la plupart parmi nous n'aime pas faire. Il faut s'assurer que les toilettes sont bien nettoyées», a-t-il expliqué.
«Ce n'est pas une privatisation de l'hôpital Donka. Ce n'est pas un abandon de souveraineté. C'est simplement pour essayer de voir, est-ce que l'Etat peut recouvrer une partie des subventions qu'il donne à l'hôpital Donka ? L'Etat paie à l'hôpital Donka, actuellement même là où il se trouve, près de 6 milliards de francs guinéens, chaque trimestre de subvention. Quand on calcule les recettes nettes que l'hôpital envoie au trésor public, c'est moins d'un milliard. Vous investissez 20 ou 24 milliards de francs guinéens, vous recouvrez un milliard. Mais où sont partis les autres ? Si l'hôpital ne peut pas contribuer au budget de l'Etat, au moins qu'il ne coupe pas quelque chose à l'Etat », a conclu Mamadou Pethé Diallo, ministre de la santé et de l'hyène publique.
Mamadou Kouyaté
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