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StopBlaBlaCam | Cameroun | 06/09/2022 | Lire l'article original
Et si le Cameroun devenait l'une des destinations phares du tourisme médical ? C'est du moins l'ambition affichée par les autorités publiques. Vendredi 2 septembre, le ministre de la Santé publique (Minsanté), Manaouda Malachie, a déclaré que l'hôpital général de Garoua est « un pôle d'excellence sous régional en neurosciences, ambitionnant à terme de devenir une destination de tourisme médical ». Avec cet établissement de santé de première catégorie récemment créé par décret présidentiel, le pays espère attirer notamment des patients étrangers à travers une offre de soins performants et des prix attractifs.
« Qu'il s'agisse d'une hernie discale, d'un traumatisme crânien, des lombalgies ainsi que l'ensemble des tumeurs qui peuvent affecter le cerveau, la moelle épinière, l'hôpital général de Garoua dispose des compétences nécessaires pour soigner ces pathologies (…) Malgré sa qualité particulièrement relevée, une politique de prix rendant les soins accessibles à tous a toujours été l'option politique prescrite par le chef de l'État », affirme le Minsanté. Selon le membre du gouvernement, cet hôpital est doté d'équipements médicaux et paramédicaux de « dernière génération » qui permettent de réaliser des opérations chirurgicales en mode télémédecine, c'est-à-dire en collaboration avec un autre spécialiste connecté à l'autre bout du pays ou du monde.
L'on apprend ainsi que l'hôpital général de Garoua dispose de 7 blocs opératoires « connectés » qui sont favorables à la télémédecine, et que six opérations y ont été effectuées « avec succès », l'hôpital fonctionnant déjà en mode pré-inaugural avant le décret fixant sa création. Il disposerait également d'un personnel qualifié, formé en Corée du Sud. « Une première cohorte de médecins et personnels médico-sanitaires a déjà été formée en Corée du Sud et se trouve actuellement à Garoua. Tandis qu'une deuxième vague a quitté le Cameroun il y a quelques semaines pour la même destination, nous venons de lancer la sélection de la troisième vague de personnel à former », assure Manaouda Malachie, précisant que cet hôpital est le fruit de la coopération entre Yaoundé et Séoul.
P.N.N
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