← retour Santé tropicale
Accès aux sites pays BENIN BURKINA FASO CAMEROUN CENTRAFRIQUE CONGO COTE D'IVOIRE GABON
GUINEE MADAGASCAR MALI R.D. CONGO SENEGAL TOGO
Sud Quotidien | Sénégal | 04/11/2022 | Lire l'article original
La 3ème édition des journées scientifiques Sida au Sénégal a baissé les rideaux hier, jeudi 3 novembre au Centre international des conférences Abdou Diouf (CICAD). Une rencontre qui a permis de revoir la stratégie déroulée pour la lutte contre cette pathologie. A cet effet, les acteurs ont décidé d'aller vers une prise en charge associée Sida, tuberculose mais aussi l'hépatite.
Avec plus de 500 participants à la rencontre des journées scientifiques Sida du Sénégal, les acteurs jeunes, adultes, chercheurs et profanes ont échangé sur les problèmes de la prise en charge du Sida dans le pays. Avec plusieurs communications, ils ont proposé des solutions allant dans le sens de réduire la prévalence de ladite maladie dans le pays. A cet effet, une prise en charge associée Vih-tuberculose-hépatite, a été proposé afin d'harmoniser les traitements.
Pour le docteur Safiétou Thiam Secrétaire exécutive du conseil national de lutte contre le Sida, la rencontre a été une réussite. «Avec 22 sessions et des communications parallèles, les journées scientifiques sida du Sénégal organisées par le Cnls, ont encore tenu leurs promesses. Ces journées sont même aller au-delà de nos attentes avec la présence d'autres pays comme le Cameroun entre autres», a-t-elle annoncé.
Pour la ministre de la santé et de l'action sociale, Marie Khemesse Ngom Ndiaye venue présider la cérémonie de clôture a avancé : «ces trois jours de travaux intenses et fructueux ont permis de faire un état des lieux exhaustifs sur la prise en charge du VIH à tous les niveaux de la pyramide sanitaire, en mettant l'accent sur les défis et contraintes identifiés et en proposant des stratégies innovantes à haut impact pour les combler», a-t-elle avancé. Et de poursuivre : «les progrès réalisés par le Sénégal dans la riposte au VIH sont très appréciables, mais nous devons mettre l'accent sur les gaps à combler qui concernent surtout les enfants, les femmes enceintes et les hommes, pour lesquels les performances doivent être améliorées dans un contexte de pandémie à Covid-19 dont l'impact sur la continuité des services a été largement documenté durant ces journées».
Pour le ministre de la santé et de l'action sociale, les enseignements tirés de ces journées scientifiques Sida et surtout les recommandations formulées dans les différentes communications serviront grandement à améliorer les performances. C'est pourquoi, elle a déclaré que leur mise en œuvre doit faire l'objet d'un suivi rapproché.
«Je voudrais, à cet effet, inviter les acteurs communautaires à s'impliquer très fortement. Chacun devra, à son retour dans sa zone, diffuser les bonnes pratiques pour favoriser une bonne appropriation par l'ensemble des acteurs», a t-elle.
Denise ZAROUR MEDANG
Restez informés : recevez, chaque mercredi, la revue de presse de Santé tropicale. Inscriptions
Ce contenu gratuit vous est destiné :
Adresse
Téléphone
Contactez-nous
Actualités
Articles médicaux