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Guinée 360 | Guinée | 05/12/2022 | Lire l'article original
Le ministre de la santé et de l'hygiène Publique a mis l'accent sur l'insuffisance des centres d'hémodialyse en Guinée. Dr Mamadou Péthè Diallo annonce avoir reçu un budget pour la construction de huit (8) centres d'hémodialyse en Guinée.
Le chef du département de la santé a annoncé ce lundi 5 décembre 2022, la construction de huit centres de traitements pour les personnes atteintes d'insuffisance rénale d'ici le mois de juin 2023. Il faut signalé à date le pays n'a que deux centres d'hémodialyse et dans la capitale. Le nombre de patient augmente chaque année, il faut donc s'adapter aux besoins : « Le président de la transition qui a de l'empathie pour sa population, quand il a été informé de cela, il a décidé de trouver une solution. Il m'a donné un budget, d'un financement du fonds mondial en me disant de construire huit (8) centres d'hémodialyse dans les huit (8) régions administratives. Afin que les gens ne soient plus obligés de venir à Conakry et s'accrocher pour être soignés. À l'heure où je vous parle nous avons fini les contrats, nous avons donné l'avance, les premières pierres ont été posées donc les travaux continuent. Ils vont me les livrer au plus tard au mois de juin 2023. J'ai déjà lancé le contrat pour acheter les médicaments et les machines. Dès qu'ils seront livrés, ils seront installés et les gens vont commencer le traitement là-bas », a rassuré le ministre Mamadou Péthè Diallo.
Pour finir, le ministre de la santé et de l'hygiène publique a fait le procès des gouvernements qui se sont succédés à la tête du pays.
« Notre pays à travers les gouvernements successifs qui ont eu la charge de diriger les destinées de ce pays, ont investi des sommes considérables dans l'équipement et la formation sanitaire. Est-ce que cela a abouti à améliorer les conditions à la fois physiques, d'équipements et de soins ? Je dis non et je laisse à chacun d'en juger. Le constat que nous avons fait, il fallait d'abord restaurer la dépense publique pour dire que si l'état a investi autant d'argent on doit avoir un impact visible en d'équipements mais aussi sur la qualité des prestations offertes, c'est à cela nous nous sommes attaqués. Donc notre objectif était de restaurer la confiance entre le peuple de Guinée et les systèmes de santé » a-t-il conclu.
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