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Digitalcongo.net | Congo-Kinshasa | 06/01/2023 | Lire l'article original
Plusieurs événements ont marqué l'actualité en santé en 2022. Il s'agit notamment de la survenue de la 6ème vague de COVID à faible intensité annoncé par le ministre de la Santé, le lancement de la campagne de vaccination contre la fièvre jaune à Bukavu ainsi que le mouvement de grève du Synamed.
Au sujet de la covid-19, le ministre de la Santé, Jean-Jacques Mbungani avait annoncé en date du mardi 22 novembre la survenue de la 6ème vague à faible intensité de la Covid-19 en Rdc, au cours d'une réunion présidée par le Premier ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, avec les membres du Comité multisectoriel de riposte contre la Covid-19.
Cette réunion a été organisée suite à l'augmentation des cas positifs liés à cette pandémie ces quatre dernières semaines en RDC.
Le ministre de la Santé a indiqué que malgré des cas élevés, le taux de létalité était faible.
Le gouvernement a invité la population au respect strict des mesures barrières et à se faire vacciner. Il a rappelé quelques mesures barrières à suivre pour se protéger et protéger les autres. C'est notamment, le port de masque, le lavage des mains, la distanciation sociale etc.
Il a par ailleurs, signalé qu'il y a plus de 12 millions de personnes vaccinées qui ont eu au moins une dose de vaccin et un peu plus de 6 millions de personnes qui ont reçu deux doses de vaccin.
J.J Mbungani a fait savoir que la population ciblée à vacciner est de 52 millions de personnes et l'intensification de la vaccination est vraiment nécessaire pour éviter une vague avec forte intensité.
Le Dr Jean-Jacques Muyembe, coordonnateur du secrétariat technique du comité multisectoriel de lutte contre la Covid-19, a indiqué que chaque jour qui passe, les laboratoires de l'Institut national de recherche Biomédicale (INRB) et les hôpitaux privés enregistrent 3 à 4 cas.
Toujours en rapport avec la lutte contre les maladies, dans la province du Sud-Kivu, le ministre provincial de la Santé avait procédé le lundi 28 novembre au lancement de la campagne de vaccination contre la fièvre jaune dans la ville de Bukavu, chef-lieu de la province du Sud-Kivu. L'objectif de cette campagne est de vacciner les personnes dont l'âge varie entre 9 mois à 60 ans dans trois zones de santé urbaines de la ville de Bukavu. Selon le Dr Joseph Matundanya, médecin coordonnateur provincial du Programme élargi de vaccination (PEV)/Sud-Kivu, parmi les 26 provinces de la RDC, certaines ont notifié des cas de fièvre jaune qui ont été confirmés en laboratoire. Il a signalé que c'est suite aux épidémies qui ont commencé à Kinshasa et dans d'autres provinces que le ministère a organisé cette campagne, précisant que cette maladie se manifeste par des fièvres accompagnées par la jaunisse. Elle est transmise par des moustiques appelées Aedes. Pour le médecin coordonnateur provincial du PEV/Sud-Kivu, le vaccin reste le meilleur moyen pour lutter contre la fièvre jaune. Suite au manque de traitement approprié, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) ainsi que le ministère de la Santé ont disposé un vaccin pour diminuer le taux de mortalité. Pour boucler cette rétrospective, le Syndicat national des médecins avait projetté une série des manifestions pour réclamer la paie des indemnités de transport et logement.
C'est après 4 mois de mouvement de grève déclenché par le Syndicat national des médecins (SYNAMED) sans trouver gain de cause, cette structure avait prévu une série des protestations pour faire entendre sa voix.
Les médecins vont manifester pour réclamer la réactivation de la paie des indemnités de transport et de logement prévue pour l'exercice budgétaire 2022 par le paiement d'un forfait mensuel de 660.000 francs congolais aux médecins internes.
L'information a été livrée le 3 novembre dernier par le secrétaire exécutif national de ce syndicat, Dr John Senga, lors d'une conférence de presse.
A cet effet, les blouses blanches ont formulé plusieurs recommandations auprès du gouvernement, notamment sur la paye des arriérés liés au non-paiement de ces indemnités de 6 mois à raison de 660.000 francs par mois, l'ouverture du débat autour du traitement de base spécifique des médecins de services publics en fonction de l'évolution du budget de l'Etat, sanctionner les auteurs de la répression de la dernière marche des médecins et attendre des excuses de la part de la Police nationale congolaise ainsi que la réparation des préjudices subis.
Sylvie Meta
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