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OMS | Congo-Brazzaville | 06/04/2023 | Lire l'article original
Maputo – Le Dr Cremildo Rajabo a repris confiance lorsqu’il rentre dans le centre de traitement du choléra qui dessert le district de Lichinga, au nord du Mozambique, l’une des zones les plus touchées par l’épidémie en cours.
« J’ai une expérience de la prise en charge des cas de choléra dans ma province depuis 2012, mais la dynamique de travail est complètement différente pendant les épidémies. Nous devons travailler très vite et sommes souvent débordés, car nous devons aussi nous occuper des patients en dehors des centres », explique-t-il.
Malgré les difficultés liées au rythme soutenu des interventions d’urgence, le Dr Rajabo se dit désormais mieux outillé pour gérer les tâches ardues de lutte contre les épidémies.
Responsable de la surveillance épidémiologique à la Direction provinciale de la santé à Niassa, où se trouve Lichinga, le Dr Rajabo faisait partie des 220 travailleurs de la santé qui ont récemment été formés par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) aux principaux aspects de la riposte, tels que la surveillance des maladies, les mesures de contrôle et de prévention des infections, ainsi que les soins cliniques, qui s’avèrent essentiels pour renforcer les actions que mène le pays pour mettre fin à l’épidémie de choléra en cours.
Depuis la notification des premiers cas de choléra à Niassa en septembre 2022, l’épidémie s’est propagée à 37 districts dans sept des 11 provinces du Mozambique, avec 18 482 cas recensés et 90 décès au 27 mars.
« La formation m’a appris les différentes composantes de la riposte à une épidémie et les mesures qui doivent être prises pour résoudre les problèmes d’eau et d’assainissement pendant et après une épidémie », explique le Dr Rajabo. Il fait par ailleurs, remarquer que le maintien d’une liste actualisée de tous les patients permet une analyse et une classification précises des cas, ce qui s’avère primordial pour une meilleure compréhension globale de la dynamique de l’épidémie.
Les travailleurs de la santé ont également été formés à l’élaboration de plans d’urgence multirisques pour faciliter une riposte rapide aux situations d’urgence, qui peuvent être adaptés aux contextes locaux spécifiques.
« Même si l’objectif principal reste la prévention des urgences, la formation a également permis aux travailleurs de la santé d’acquérir des compétences nécessaires pour répondre aux urgences de santé publique et à d’autres situations d’urgence », souligne le Dr José Alberto Manuel, Directeur provincial de la santé à Niassa.
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