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Agence Ivoirienne de Presse | Côte d'Ivoire | 13/04/2023 | Lire l'article original
Abidjan, 13 avr 2023 (AIP)- La directrice exécutive de l’ONG « Speak Up Africa », Mme Yacine Djibo, a expliqué que l’engagement de toutes les parties prenantes, en particulier celui des médias dans la lutte contre les Maladies tropicales négligées (MTN) est primordiale pour faire reculer ces pandémies qui touchent près d’un milliard de personnes à travers le monde, particulièrement en Afrique.
Cette assertion a été soutenue lors d’un webinaire organisé par le Réseau des médias africains pour la promotion de la santé et de l’environnement (REMAPSEN) sur le thème « Contribution de la société civile dans la lutte contre les maladies tropicales négligées: l’exemple de Speak Up Africa ».
« Les maladies tropicales négligées sont des maladies infectieuses qui sévissent sous des climats chauds et humides, c’est à dire, sous les tropiques, et touchent surtout les pays en voie de développement. La stratégie recommandée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour la lutte consiste en plusieurs interventions conçues pour réduire la transmission, traiter les infections et corriger les stratégies de mise en œuvre », a souligné Mme Djibo.
« C’est en cela que notre organisation agit en soutenant l’engagement politique pour un meilleur financement concomitant des gouvernements, du secteur privé, de la société civile et même de l’Union Africaine, pour un meilleur impact; en travaillant avec toutes ces parties prenantes pour une prise en charge réelle et intégrée. Mais tout cela se fait en accord et en suivant les lignes directrices des plans stratégiques nationaux », a-t-elle poursuivi.
Selon le chargé des MTN à Speak Up Africa, Papa Momar, 35 pays africains sont endémiques aux MTN. Ce combat concerne toutes les couches de la société. Les principales causes sont la pauvreté et enclavement de certaines zones. « Alors, il faut des approches intersectorielles pour la mise à disposition des médicaments au plus près des patients. Il faut la vulgarisation de la feuille de route de l’OMS tout en accompagnant la volonté nationale », argue-t-il.
Face à cette situation, Mme Djibo soutient que les médias ont un rôle primordiale à jouer, à savoir, amplifier les actions en mettant en lumière et en sensibilisant les populations sur les Mtn, à améliorer le cadre de vie/plans d’assainissement des populations vulnérables. Aussi, Mme Djibo rassure qu’il y aura des conventions de formation et des médias-tours pour plusieurs activités avec les réseaux de journalistes tels que le REMAPSEN (qui est panafricain), en plus de ce qui est déjà fait lors d’activités ponctuelles menées par sa structure.
Selon les algorithmes de l’OMS, les maladies tropicales négligées concernent une vingtaine d’affections, à savoir, l’onchocercose, le ver de Guinée, l’éléphantiasis, la filariose lymphatique, la rage, le trachome, la maladie du sommeil, le pian, l’ulcère de Buruli, la lèpre, la dengue, la bilharziose…Sans oublier l’accent mis sur la lutte contre le paludisme et l’appui aux campagnes de vaccination contre certaines maladies. L’ONG est établie principalement dans quelques pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre, mais continue d’explorer son extension...
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