En prélude à la Journée mondiale de l’hypertension artérielle, la Fondation cœur citoyen a organisé la 9e édition de ses séminaires scientifiques sur le thème : « Mesurez votre tension artérielle avec précision, contrôlez la, vivez plus longtemps ». C’était le 29 avril 2023, au Centre médical saint sauveur miséricordieux, à Yopougon (Abidjan).

Cette rencontre a réuni les professionnels de la santé de diverses spécialités (cardiologie, neurologie, néphrologie, ophtalmologie, médecine générale) travaillant sur l’Hypertension artérielle (Hta), « ce tueur silencieux ».

« La Journée mondiale de l’hypertension artérielle aura lieu le 17 mai 2023. C’est devenu désormais une tradition, deux semaines avant l’événement nous réunissons les spécialistes pour échanger sur la problématique. Chaque spécialiste vient partager son expérience sur l’Hta. Notre objectif est d’amener chacun à prendre la bonne décision pour un traitement efficace de la maladie », a indiqué Caroline Coulibaly, secrétaire générale de la Fondation cœur citoyen.

Selon elle, le cœur est au centre de tout. « Le cœur est l’organe noble qui réunit tous les autres organes, il est donc important que chacun partage son expérience en fonction de son service », a-t-elle signifié.

« L’hypertension artérielle (Hta) est un facteur mondial de risque cardiovasculaire majeur. C’est la première cause des accidents cérébraux, c’est la première cause de l’insuffisance cardiaque et de l’insuffisance rénale. C’est une pathologie très grave en raison de ses complications et ses répercussions sur les organes nobles de l’organisme », a indiqué Pr Traoré Diaby Fatoumata, cardiologue à l’Institut de cardiologie d’Abidjan (Ica).

Avant d’ajouter que 20% de la population en Côte d’Ivoire traîne l'Hta qui constitue la première cause de consultation à l’Institut de cardiologie d’Abidjan. Elle représente 75% des consultations. C’est donc un fléau, un véritable problème de santé publique. C’est une maladie qui a des répercussions très graves et qui est mortelle.

A en croire Pr Traoré Diaby Fatoumata, ces journées donnent l’occasion de lancer un appel aux populations à se faire dépister le plus tôt possible, à faire un bilan cardiovasculaire à partir de 40 ans afin de prévenir la maladie.

Quant au Pr Sonan Douayoua, neurologue, elle a expliqué que l’hypertension est un problème endémique en Côte d’Ivoire, une maladie très grave qui peut avoir des conséquences au niveau du cerveau, notamment les Accidents vasculaires cérébraux (Avc). « En Côte d’Ivoire, nous avons un taux élevé des Avc »...

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