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Le Faso | Burkina Faso | 19/05/2023 | Lire l'article original
Ce vendredi 19 mai 2023 se tient à Ouagadougou, l’atelier de clôture du projet AIRE (Améliorer l’identification des détresses respiratoires chez l’enfant en Afrique de l’Ouest). La cérémonie de clôture a été présidée par la conseillère technique du ministre de la santé et de l’hygiène publique, Dr Liliane Gounabou qui a représenté le ministre.
Le projet AIRE qui a été mis en œuvre par un consortium d’organisations sous le lead de Terre des hommes Lausanne, est un projet qui intervient dans quatre pays que sont le Burkina Faso, le Mali, la Guinée et le Niger. Il avait pour objectif de remédier au manque d’outils de détection de l’hypoxémie (faible taux d’oxygène dans le sang) adaptés aux centres de santé primaires dans les pays à ressources limitées et intermédiaires et à l’insuffisance des connaissances disponibles sur l’acceptabilité, la fidélité, le parcours de soins, les coûts des soins, et la meilleure façon d’opérationnaliser les oxymètres de pouls dans la PCIME (Prise en charge intégrée des maladies de l’enfant).
Selon Adama Héma, chef du projet AIRE, depuis 2014, l’OMS recommande l’utilisation de l’oxymètre de pouls dans la PCIME (Prise en charge intégrée des maladies de l’enfant) au niveau décentralisé pour les enfants atteints de maladies respiratoires et recommande l’oxygénothérapie pour les enfants avec une hypoxémie sévère (saturation en oxygène inférieure à 90%). « Cette recommandation n’avait pas eu d’écho, parce que les pays n’avaient pas assez d’informations sur comment cela peut se faire, si l’oxymètre de pouls serait accepté et si cet outil pourrait avoir une plus-value », confie M. Héma.
Le projet AIRE a donc été initié afin de répondre à ces interrogations. Au Burkina Faso, il a été mis en œuvre dans 87 CSPS, deux hôpitaux de référence des districts de Boromo et Dédougou de 2019 à 2023 et a permis d’introduire, mais aussi d’évaluer l’utilisation de l’oxymètre de pouls dans la consultation PCIME.
Et au terme du projet, il ressort que l’hypoxémie est courante parmi les enfants reçus en consultation dans les CSPS et qu’elle représente un risque important de décès. Les résultats de la recherche menée dans le cadre du projet ont aussi révélé que l’utilisation en routine de l’oxymètre de pouls facilite le référencement des enfants avec hypoxémie vers un hôpital offrant l’oxygénothérapie. Par ailleurs, l’oxymètre de pouls est bien accepté par les agents de santé et les accompagnants. Au regard donc des résultats engrangés, les initiateurs du projet ont formulé des recommandations. Entre autres recommandations, ils suggèrent l’introduction de l’oxymètre de pouls dans les directives PCIME et de systématiser son utilisation dans les CSPS. Ils plaident également pour la disponibilité et la bonne utilisation de l’oxygène au niveau de l’hôpital, mais aussi de garantir une bonne utilisation de la PCIME à l’échelle nationale, etc...
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