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Les dépêches de Brazzaville | Congo-Brazzaville | 24/05/2023 | Lire l'article original
Le monde entier célèbre chaque 23 mai la Journée internationale d’élimination de la fistule obstétricale. Pour cette année, le thème retenu est « 20 ans après : des progrès insuffisants ! Agissons maintenant pour éliminer la fistule d’ici 2030 ».
En République démocratique du Congo (RDC), la journée a été marquée par l’adresse à la nation du ministre de la Santé, Hygiène et Prévention, le Dr Samuel Roger Kamba, rappelant que la fistule obstétricale demeure un problème de santé publique. La fistule obstétricale, a-t-il dit, constitue un des plus grands drames chez la femme de par ses répercussions qui sont à la fois médicales, économiques, psychologiques et sociales. Les femmes vivant avec une fistule obstétricale, a-t-il fait savoir, sont extrêmement gênées par le fait de ne pas pouvoir contrôler l’émission de leurs urines. ‘’Leur douleur et leur honte peuvent être encore renforcées par des infections à répétition, des lésions vaginales, une stérilité pouvant rendre leur vie pénible’’, a-t-il indiqué.
Face à ce drame, le ministre Samuel Roger Kamba a appelé à la prise de conscience quant à la gestion rationnelle des fonds alloués pour lutter contre ce fléau qui marginalise la femme. ‘’La fistule obstétricale constitue un problème de santé publique dans notre pays. Elle met la femme, qui en est porteuse, au ban de la société et ternit son avenir. Il nous appartient tous d’en prendre conscience pour amener tous les investissements à servir directement pour les besoins pour lesquels ils ont été donnés ‘’, a-t-il poursuivi.
Plus de deux millions de femmes souffrent des fistules obstetricales a travers le monde, a affirmé le ministre de la Santé, estimant à plus de deux millions de jeunes femmes vivant avec une fistule obstétricale non soignée, et que cinquante à cent mille nouveaux cas surviennent chaque année. Il est probable que ces chiffres, a-t-il renchéri, soient sous-estimés parce que ces jeunes filles ou ces femmes ont tendance à vivre dans la honte, le silence et l’isolement, et ne sont pas connues du système de santé...
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