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Le Faso | Burkina Faso | 24/05/2023 | Lire l'article original
L’Institut supérieur des sciences des populations (ISSP) a organisé un atelier de partage des résultats de la recherche sur les facteurs explicatifs de la stagnation de la fécondité dans la ville de Ouagadougou. C’était ce mercredi 24 mai 2023 au sein de l’Institut. L’atelier a réuni des acteurs de la planification urbaine, de la société civile et des décideurs, notamment la délégation spéciale de la commune de Ouagadougou.
C’est avec l’appui de l’Union internationale pour l’étude scientifique de la population que l’ISSP a mené, en juin et juillet 2021, une étude sur la stagnation de la fécondité dans la ville de Ouagadougou. À travers cette étude, il s’agissait de comprendre les facteurs explicatifs de la stagnation de la fécondité à Ouagadougou depuis une vingtaine d’années. L’étude a utilisé des données de l’Observatoire de population de Ouagadougou (OPO) et a ciblé des femmes âgées de 15 à 49 ans résidant dans l’un des cinq quartiers de l’OPO entre 2010 et 2017.
À l’issue des travaux de recherche, quatre notes de politiques ont été produites. Il s’agit de « l’intégration socio-économique des femmes migrantes en milieu urbain : une alternative pour une maîtrise de la fécondité à Ouagadougou ». La deuxième note s’intitule « Changer la perception des parents sur la gestion de leur vieillesse pour une maîtrise de la fécondité » ; la troisième, « Changer la perception des couples sur la recherche effrénée des enfants de sexes différents pour une maîtrise de la fécondité » et la dernière, « Engager les collectivités territoriales pour la prise en compte de la planification familiale ».
Selon Dr Moussa Bougma de l’équipe de recherche, à Ouagadougou, le nombre moyen d’enfants par femme est resté stable depuis une vingtaine d’année et tourne autour de trois enfants par femme, bien que les femmes enquêtées aspirent à avoir en moyenne 5,1 enfants. Il ressort que la recherche de mixité (avoir des enfants des deux sexes) pousse les femmes à faire plus d’enfants et à moins utiliser la contraception. Ainsi, selon l’équipe de recherche, « Les femmes ayant uniquement des garçons et celles ayant uniquement des filles ont respectivement 52% et 48% moins de chances d’utiliser la contraception que les femmes ayant des enfants des deux sexes ». Sur ce point, les chercheurs recommandent donc entre autres, d’axer les politiques de maitrise de la fécondité sur le changement des perceptions sur la recherche effrénée de la mixité de sexe des enfants, d’accélérer l’alphabétisation et l’instruction des femmes pour réduire la demande d’enfants...
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