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Le Faso | Burkina Faso | 24/05/2023 | Lire l'article original
Alitus Femina veut briser le tabou sur le phénomène des notes sexuellement transmissibles dans les établissements scolaires et de façon générale, améliorer aussi la qualité de l’enseignement au Burkina Faso. C’est dans cette dynamique que cette association a organisé ce mardi 23 mai 2023 à Bobo-Dioulasso, un atelier de partage et d’échanges avec des acteurs du monde de l’éducation.
Si les institutions scolaires et académiques sont des milieux de socialisation, d’éducation, force est de constater qu’elles sont aussi devenues des lieux où les antivaleurs règnent. Le système éducatif fait face à un phénomène qui défraie la chronique, celui des notes sexuellement transmissibles. En effet, selon des acteurs du monde éducatif, cette pratique fait de plus en plus la loi des enseignants dans les établissements scolaires. Pour les responsables de Alitus Femina, le constat est désolant, car les notes sexuellement transmissibles (NST) tuent la qualité de l’enseignement. D’où l’importance d’agir vite.
Qualifié souvent de « prostitution scolaire », le phénomène des NST intervient quand les enseignants, contre des relations intimes, distribuent de bonnes notes à leurs élèves. Mais, aussi attrayant que cela pourrait l’être, le revers est dur à supporter. La plupart du temps, les élèves qui acceptent les NST se laissent aller et ne consentent plus à fournir le moindre effort dans leurs études. Si cette réalité est bénéfique pour les évaluations de classe, elle l’est moins pour les examens officiels, car le jour de l’examen, l’élève se retrouve seul face à son destin. Cette pratique, en plus d’avoir des effets négatifs sur la qualité de l’éducation, peut avoir des conséquences sur la santé des élèves ou étudiantes.
C’est dans le but d’apporter sa contribution pour l’éradication de cette pratique au Burkina Faso et de promouvoir une éducation de qualité, que l’association Alitus Femina a vu le jour au Burkina. Elle est une entité partenaire d’Alitus Femina du Canada dont l’un des principaux partenaires reste le Fonds pour l’Innovation et la Transformation (FIT) et Affaires mondiales Canada. Pour les autorités municipales, cette association vient à point nommé pour combattre ce phénomène de notes sexuellement transmissibles...
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