« 81,5% des femmes en RDC accouchent auprès des prestataires qualifiés mais seulement 40,9% des nouveau-nés sont allaités une heure après l’accouchement », a déclaré l’administrative nutrition au Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef), Dr Annie Mitelezi, au cours de l’atelier de validation du plan d’action sur le changement social de comportement (CSA-AME).

En dépit d’importants progrès concernant l’allaitement maternel exclusif, le Dr Annie Mitelezi a laissé entendre que cinq enfants sur dix en République démocratique du Congo ne bénéficient pas toujours de leur droit à un bon départ de la vie. Pour elle, il est possible d’inverser cette tendance par la sensibilisation de la communauté, d’où son appel aux femmes allaitantes. « J ’encourage les femmes à allaiter leurs enfants exclusivement pour les épargner des plusieurs maladies et leur offrir une bonne santé », a-t-elle conseillé.

L’allaitement maternel est bénéfique pour la bonne croissance de l’enfant, surtout durant les six premiers mois. L’enfant ne doit être qu’allaiter exclusivement au sein, sans y associer un autre aliment, même pas de l’eau parce que le lait maternel contient plus de 80% d’eau.

Parlant des avantages du lait maternel, le Dr Annie Mitelezi a indiqué qu’il contribue à la réduction du nombre de décès infanto juvénile. « Le lait maternel est parmi les facteurs qui réduisent le taux de mortalité infanto juvénile, car plus le taux de l’allaitement maternel accroît, plus le nombre de décès diminue », a-t-elle souligné, ajoutant : « Plusieurs maladies sont à la base des décès infantiles, notamment le paludisme, la rougeole qui contribue à 8% de décès, la diarrhée (4%), la pneumonie (3%) et la malnutrition (45%) »...

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