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La prospérité | Congo-Kinshasa | 18/04/2024 | Lire l'article original
Les femmes africaines sont 130 fois plus susceptibles de mourir de complications liées à la grossesse ou à l’accouchement que les femmes d’Europe et d’Amérique du Nord, a déclaré l’agence des Nations Unies pour la santé sexuelle et reproductive (UNFPA) dans un nouveau rapport publié mercredi, qui constate que les violations des droits de santé reproductive des femmes entraînent une augmentation des décès évitables.
Le rapport intitulé Interwoven Lives, Threads of Hope : Ending inequalities in sexual and reproductive health and rights (Vies entrelacées, fils d’espoir : mettre fin aux inégalités en matière de santé et de droits sexuels et génésiques) révèle que plus de la moitié des décès maternels évitables surviennent dans des pays en situation de crise ou de détresse.
L’étude souligne que les violations des droits de santé reproductive des femmes entraînent une augmentation des décès évitables.
Elle met en évidence le rôle que jouent le racisme, le sexisme et d’autres formes de discrimination dans le blocage des progrès en matière de santé sexuelle et génésique.
Selon les conclusions du rapport, les femmes et les jeunes filles piégées dans la pauvreté risquent davantage de mourir prématurément faute de soins de santé suffisants si elles appartiennent à des groupes minoritaires ou si elles sont prises au piège d’un conflit.
Il est en effet de la responsabilité des hommes d’être les champions des droits reproductifs des femmes, des droits reproductifs de tous
Dans l’ensemble, des progrès significatifs ont été réalisés dans le domaine de la santé sexuelle et génésique, qui est devenue une priorité mondiale en matière de développement durable il y a trente ans.
« En l’espace d’une génération, nous avons réduit le taux de grossesse non désirée de près d’un cinquième, diminué le taux de mortalité maternelle d’un tiers et obtenu des lois contre la violence domestique dans plus de 160 pays », a déclaré la Directrice exécutive de l’UNFPA, Natalia Kanem, lors de la présentation du rapport.
Toutefois les progrès se ralentissent ou s’arrêtent dans plusieurs domaines clés.
Dans un monde où un quart des femmes ne peuvent pas dire non aux relations sexuelles avec leur partenaire et où près d’une sur dix n’a pas le choix en matière de contraception, 800 femmes meurent chaque jour en donnant naissance – un chiffre inquiétant qui n’a pas changé depuis 2016.
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