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L'express de Madagascar | Madagascar | 29/04/2024 | Lire l'article original
Les professionnels de la santé renforcent la communication sur le risque de la prise inappropriée d’antibiotiques, néfaste pour la santé.
« Nous avons recommandé aux professionnels de santé de porter des équipements de protection individuelle en entrant dans les chambres des malades du service de réanimation ces derniers temps. Plusieurs patients porteurs de bactéries multirésistantes y ont été hospitalisés. Certains d’entre eux ont succombé», témoigne un professionnel de santé d’un Centre hospitalier universitaire de la capitale cette semaine.
Les Bactéries multirésistantes, ou BMR selon le jargon médical, signifient que les bactéries ne sont plus sensibles qu’à un très petit nombre d’antibiotiques. Elles auraient tendance à proliférer. «Des cas de BMR ont toujours existé en milieu hospitalier, notamment dans le service de réanimation. Malheureusement, ils sont devenus fréquents. Il y a des cas toutes les semaines. Les cas de choc septique que nous rencontrons, par exemple, sont dus à cette résistance aux antibiotiques», explique un médecin travaillant dans un service de réanimation.
Les négligences des patients et des milieux hospitaliers sont pointées du doigt. «Les bactéries deviennent insensibles à certains antibiotiques lorsque ces derniers ne sont pas utilisés correctement, comme lorsque les doses ne sont pas suffisantes, ou lorsqu’elles sont prises même si ce n’est pas nécessaire. Les antibiotiques sont vendus et consommés comme des petits pains dans les épiceries. Le manque d’hygiène en milieu hospitalier peut également favoriser leur propagation, par exemple lors de l’utilisation d’aspirateurs sur plusieurs patients sans désinfection adéquate», expliquent nos sources.
Les BMR sont souvent mortelles. « Les médicaments qui les traitent sont inaccessibles. Ils coûtent très cher et parfois ils n’existent pas à Madagascar. C’est le cas des traitements d’un jeune musicien décédé dans un hôpital il y a quelques semaines », explique le Dr Eric Andrianasolo, président de l’Ordre national des médecins.
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