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ACP Congo | Congo-Kinshasa | 23/05/2024 | Lire l'article original
Kinshasa, 23 mai 2024 (ACP).- 5.591 cas de fistule obstétricale ont été notifiés en République Démocratique du Congo en 2023, a-t-on appris jeudi à Kinshasa, lors du lancement des activités de la Journée internationale pour l’élimination de cette pathologie, célébrée le 23 mai de chaque année.
« 5.591 cas ont été notifiés en RDC en 2023 et rapportés dans le DHIS2 "outil de collecte des données statistiques sur les patients" pour l’ensemble des cas des fistules sur 36.445 accouchées présentant des complications Post-partum », a révélé Josué Désiré Bapitani, chef de service au ministère de la Santé publique, Hygiène et Prévention.
« Un pic élevé dans le Nord-Kivu (3.008 cas), le Haut-Lomami (302 cas) et le Kasai Central (294 cas) qui sont en tête de liste. Seuls 176 cas des fistules urogénitales post viol diagnostiqués ont été traités », a-t-il précisé.
M. Bapitani a fait savoir que le thème retenu cette année « Rompre le cycle : prévenir la fistule obstétricale dans le monde », est un interpellateur car qu’il y a encore un sérieux problème dans la prise en charge à cause de plusieurs cas de cette pathologie qui n’ont pas été traités.
Cette situation,-a-t-il dit, est favorisée d’une part, par une faible couverture en soins obstétricaux-néonatals d’urgence, et d’autre, par une faible utilisation des services pour des raisons socioéconomiques et culturelles, y compris le mariage précoce d’adolescentes, les violences sexuelles ainsi que des pratiques traditionnelles nocives comme les mutilations génitales féminines.
Il a rappelé qu’en réponse à ce fléau, le ministère de la Santé a doté le pays, à travers le Programme national de la santé de la reproduction (PNSR), de la stratégie nationale d’élimination de la fistule obstétricale et a mis en place le comité national de pilotage pour l’élimination de la fistule obstétricale en vue de coordonner d’une manière efficiente les interventions et intervenants impliqués dans cette lutte.
Selon lui, malgré ces efforts, le bilan fait à ce jour par le PNSR indique qu’il y a encore des difficultés en termes de ressources financières, matérielles et humaines, ce qui fait qu’à ce jour, le taux annuel de réparation de cette pathologie demeure inférieur au taux d’incidence annuelle.
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