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Adiac Congo | Congo-Brazzaville | 19/06/2024 | Lire l'article original
Le dernier atelier de restitution du projet Ebo-Sursy, à l’attention des partenaires congolais, s’est tenu le 19 juin, à Brazzaville. Cette initiative financée par l’Union européenne à hauteur de 10 millions d’euros est conduite par un consortium partenarial composé de l’Organisation mondiale de la santé animale (Omsa), du Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (Cirad), de l’Institut de recherche pour le développement (IRD) et de l’Institut Pasteur.
Le projet Ebo-Sursy, coordonné par l’Omsa et exécuté par les membres du consortium en étroite collaboration avec les partenaires nationaux, a pour objectif d’améliorer les systèmes de détection précoce et la prévention des fièvres hémorragiques virales à travers le renforcement des capacités institutionnelles et le principe d’une seule santé par l’éducation et la formation, la sensibilisation des communautés aux risques associés aux zoonoses, le renforcement des protocoles nationaux de surveillance multisectorielle des fièvres hémorragiques virales, …
Lancé en 2017 en réponse à l’épidémie de virus Ebola de 2016, le projet Ebo-Sursy a été mis en œuvre afin de renforcer les capacités de surveillance épidémiologique des maladies zoonotiques en Afrique, en particulier les virus Ebola, Marburg, la fièvre de la vallée du Rift, la fièvre de Crimée-Congo, la fièvre de Lassa et les coronavirus. Le projet a étudié ces agents pathogènes, en suivant une approche « Une seule santé », c’est-à-dire à l’interface animal-humain-environnement. En effet, 60% des maladies infectieuses humaines sont d’origine animale.
« En République du Congo, le projet Ebo-Sursy a développé une approche multisectorielle pour améliorer la compréhension des mécanismes d’émergence des maladies zoonotiques. De nombreuses missions de terrain des mécanismes d’émergence des maladies zoonotiques ont été réalisées dans la Cuvette, le Niari et la Bouenza pour étudier l’écologie des chauves-souris et la circulation des fièvres hémorragiques et des coronavirus en étroite collaboration avec l’Université Marien-Ngouabi, le Laboratoire national de santé publique et la Direction générale de l’élevage », a précisé, dans son mot de circonstance, Mathieu Bourgarel, écologue de la santé, coordinateur du projet pour le Cirad.
Soulignant l’importance de ce projet, pour le Congo et les autres pays participants pour sa mise en œuvre, le directeur général du Laboratoire national de santé publique, le Pr Roch Fabien Niama, a indiqué qu’aujourd’hui, plus d’une dizaine d’étudiants en master ont été formés et près de quatre étudiants en thèse science sont en attente quasiment de soutenance grâce justement à ce projet. Puis, le Laboratoire national de santé publique a mis à la disposition de ce projet toute son infrastructure technique, en ce qui concerne les moyens humains et matériels.
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