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Fraternité matin | Côte d'Ivoire | 11/09/2024 | Lire l'article original
Le Vih/Sida demeure une cause majeure de morbidité et de mortalité chez les adultes en Côte d'Ivoire. Depuis le diagnostic du premier cas de Sida en 1989, le gouvernement ivoirien, avec le soutien des partenaires techniques et financiers, a mis en place des plans d'actions et mobilisé des ressources pour répondre aux défis posés par cette épidémie.
Les enquêtes de ménages menées en 2005 et 2012, à travers l’Enquête sur les indicateurs du Sida et l’Enquête démographique et de santé, et à indicateurs multiples, ont révélé une baisse significative de la prévalence du Vih en Côte d'Ivoire. Ces études ont permis de calibrer les estimations nationales et d’obtenir une meilleure compréhension de la répartition du Vih et de ses tendances au sein de la population générale.
En 2017, le gouvernement ivoirien a réalisé une enquête cruciale dénommée Ciphia (Côte d'Ivoire Population-based Hiv Impact Assessment). Cette enquête, financée par le Pepfar, visait à évaluer l'épidémie du Vih en Côte d'Ivoire en se basant sur des indicateurs de prévalence, d'incidence, et sur l'atteinte des cibles Onusida 90-90-90. Les résultats de Ciphia ont été déterminants pour l’élaboration du Plan stratégique national 2021-2025 de lutte contre les Ist, le Vih et le Sida.
Au cours des trois dernières années, la Côte d'Ivoire a continué à faire face à une prévalence du Vih qui, bien qu’en déclin, reste préoccupante. Selon les données de l’Onusida, le taux de prévalence du Vih chez les adultes était de 2,4 % en 2021. En 2022, ce taux a légèrement diminué pour atteindre 2,3 %, reflétant les efforts soutenus de prévention et de traitement. Cependant, le nombre de nouvelles infections reste un défi, avec environ 16 000 nouvelles infections en 2021, un chiffre qui est resté stable en 2022.
L'enquête Ciphia réalisée en 2017 a permis de constater que 67 % des personnes vivant avec le Vih en Côte d'Ivoire avaient accès aux traitements antirétroviraux, avec un taux de suppression virale de 44 %. Ces résultats, bien que positifs, montrent qu’il reste encore du chemin à parcourir pour atteindre les objectifs mondiaux de 90-90-90.
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