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OMS | Congo-Brazzaville | 04/10/2024 | Lire l'article original
L’OMS a annoncé que la possibilité d’utiliser un quatrième vaccin contre le papillomavirus humain (HPV) préqualifié par l’OMS, Cecolin®, à administrer en dose unique, a été confirmée. Cette décision importante repose sur de nouvelles données concernant le produit, qui répondait aux critères énoncés dans les recommandations de 2022 de l’OMS pour l’utilisation alternative et hors indications des vaccins anti-HPV en dose unique. Elle contribuera à rendre l’approvisionnement en vaccins anti-HPV plus durable et permettra donc à un plus grand nombre de filles de recevoir un vaccin qui permet de prévenir le cancer du col de l’utérus.
« Contrairement à la plupart des autres cancers, le cancer du col de l’utérus peut être éliminé, ainsi que les douloureuses inégalités qu’il induit. En ajoutant la possibilité d’administrer un vaccin anti-HPV en dose unique, nous nous rapprochons du moment où le cancer du col de l’utérus pourra être relégué aux oubliettes. », a déclaré le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur général de l’OMS.
Plus de 95 % des 660 000 cas de cancer du col de l’utérus qui surviennent chaque année dans le monde sont causés par le HPV. Toutes les deux minutes, une femme meurt de cette maladie évitable, et 90 % de ces décès surviennent dans les pays à revenu faible ou intermédiaire. 19 des 20 pays les plus durement touchés par le cancer du col de l’utérus se trouvent en Afrique.
L’introduction du vaccin anti-HPV a été entravée par des pénuries d’approvisionnement mondiales depuis 2018 et les problèmes de production rencontrés par l’un des fabricants cette année ont entraîné de nouvelles pénuries, ce qui pourrait avoir des conséquences pour des millions de filles ayant besoin de vaccins anti-HPV en Afrique et en Asie.
« L’objectif du premier pilier de la Stratégie mondiale de l’OMS en vue d’accélérer l’élimination du cancer du col de l’utérus est que 90 % des filles soient entièrement vaccinées contre le HPV à l’âge de 15 ans. Compte tenu des problèmes d’approvisionnement persistants, ce vaccin supplémentaire à administrer en dose unique offrira aux pays un plus grand choix de vaccins, pour davantage de filles », a déclaré la Dre Kate O’Brien, Directrice du Département Vaccination, vaccins et produits biologiques de l’OMS.
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