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Seneplus | Sénégal | 30/10/2024 | Lire l'article original
Les décès maternels constituent un réel problème ; pourtant la plupart de ces décès sont évitables. Les hémorragies causent 40% des décès maternels, d’après le directeur de la santé de la mère et de l’enfant qui présentait hier le plan stratégique de la santé reproductive, maternelle, néonatale, infantile de l’adolescent et de la nutrition, et du plan d’action national budgétisé de planification familiale 2024-2028.
Pour réduire les décès maternels, néonataux et infanto-juvéniles, la direction de la santé de la mère a mis en place un plan stratégique qui va durer 5 ans. Selon le directeur de la santé de la mère et de l’enfant (Dsme), Dr Amadou Doucouré, plusieurs axes stratégiques ont été identifiés et si les activités sont mises en œuvre, elles contribueront à la réduction de cette mortalité maternelle infantile et de l'adolescent. « D'après les dernières enquêtes démographiques de santé, la mortalité maternelle est estimée à 153 pour 1 000 naissances vivantes. La mortalité néonatale est à 23 pour 1000 naissances vivantes. Et la mortalité infanto-juvénile, c'est la mortalité chez les enfants de moins de 5 ans et de 40 pour 1 000 naissances vivantes. Ça veut dire qu'il y a encore des efforts à faire si on veut atteindre les objectifs du développement durable en 2030 », indique-t-il.
A l’en croire, en 2030, le Sénégal doit atteindre un taux de décès maternel à 110 pour 1000 naissances vivantes, un taux de décès néonatal à 12 pour 1000 naissances vivantes et un taux de décès infanto-juvénile à 20 pour 1000 naissances vivantes. « D'après la surveillance des décès maternels et périnataux que nous avons réalisée cette année, les hémorragies constituent la première cause de mortalité maternelle avec 40% des causes de décès maternels », révèle-t-il avant d’ajouter que cette mortalité liée aux hémorragies est suivie par ce qu'on appelle la prééclampsie et l'éclampsie. « Ça veut dire que ce sont des causes évitables. Si on renforce nos services sanitaires, si les femmes ont le pouvoir de décision de se rendre précocement dans les services sanitaires, je pense que ces décès-là pourraient être évités », pense Dr Doucouré.
324 MILLIARDS POUR LA MISE EN ŒUVRE DU PLAN STRATEGIQUE
Le plan qui a été présenté hier a été budgétisé. «Le budget pour la mise en œuvre de ce plan stratégique est estimé à 324 milliards pour 5 ans. Nous comptons beaucoup sur la mobilisation des ressources domestiques. Les ressources domestiques, c'est le budget de l'État, des collectivités territoriales, des ménages à travers ce qu'on appelle le comité de développement sanitaire, mais aussi des partenaires techniques et financiers », soutient-il.
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