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Infomed | Sénégal | 24/02/2025 | Lire l'article original
Plus de 200 nouveaux cas sont reçus chaque année au sein de l’hôpital Dalal Jamm qui abrite le seul centre de référence en matière de prise en charge des cancers pédiatriques, fait savoir le chef de service de ce département, Dr Mame Ndella Diouf. Et le Directeur de cabinet du ministère de la Santé et de l’Action sociale, Samba Cor, d’ajouter : «le Sénégal attend chaque année 1204 cas de cancers des enfants et aujourd’hui seuls 10 lits sont disponibles au niveau de nos hôpitaux». Ces révélations ont été faites, samedi dernier, lors de la célébration de la journée dédiée à cette maladie à l’hôpital Dalal Jamm.
La prise en charge des cancers pédiatriques est devenue un véritable problème de santé. Pour tout le pays, un seul centre accueille les malades pour des soins adaptés. Cependant, il faut souligner que la disponibilité de lits est très limitée, pour une demande qui touche 200 nouveaux cas, comme l’atteste l’onco-pédiatre au sein de l’hôpital Dalal Jamm de Guédiawaye. Pour Dr Mame Ndella Diouf, le cancer de l’enfant existe et concerne au Sénégal plus de 200 nouveaux cas reçus dans cet hôpital, par année. Elle a aussi renseigné que sont attendus normalement entre 800 et 1200 cas par an. «Il y a beaucoup de malades qui n’arrivent pas (à l’hôpital) parce qu’ils n’ont pas été diagnostiqués ou encore parce qu’ils n’ont pas les moyens d’arriver à Dakar et que la prise en charge coûte quand-même cher», s’est-elle désolée.
Considéré comme seul centre de prise en charge, le service se trouve confronté à d’énormes difficultés concernant les ressources humaines. « Il faut savoir que l’unité d’oncologie pédiatrique existe depuis 2000 ; donc, nous avons quand-même 25 ans d’existence. Et malheureusement, au Sénégal, elle est la seule unité, il n’y a pas encore une véritable décentralisation qui fait qu’il y ait d’autres unités satellites. Les difficultés sont nombreuses sur le plan des ressources humaines parce qu’en activité, actuellement, il n’y a que 4 onco-pédiatres, il y a d’autres qui sont formés mais qui n’ont pas encore pris service pour pouvoir pratiquer l’activité. En plus de ces difficultés, nous n’avons pas encore un service assez grand pour accueillir tous ces enfants » a-t-elle renseigné.
Et d’ajouter : « la capacité d’accueil est à 10 lits, avec une salle d’hospitalisation du jour qui contient 12 fauteuils de chimiothérapie. Mais le nombre de malades étant largement supérieur à ça, nous avons la possibilité d’hospitaliser dans les autres services ; ce qui constitue un frein quand-même à la prise en charge de ces enfants. On a également le plateau technique parce que nous n’avons pas tout ce qu’il faut pour poser des diagnostics précis. Il faut relever le plateau technique au niveau des laboratoires, au niveau des services de radiologie, au niveau des services d’anapathe, pour pouvoir poser des diagnostics précis afin de donner le traitement qu’il faut à ces enfants ».
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