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Sud Quotidien | Sénégal | 29/03/2006 | Lire l'article original
L’Organisation mondiale de santé et l’Onusida se sont réjouies des avancées positives obtenues par notre pays dans le cadre de l’accès aux soins du VIH. Un succès remarquable que la Communauté internationale a salué et reconnu en même temps l’engagement des autorités nationales et les différents acteurs du pays à booster une politique de santé adéquate permettant au Sénégal d’atteindre des résultats probants dans l’accès des personnes vivant avec le VIH aux anti-rétroviraux.
Face à ces avancées enregistrées de l’Etat du Sénégal, le Dr P.M. M. Yankalbe, Représentant de l’Oms a rappelé qu’avant la mise en œuvre de la stratégie « 3 by 5 », il existait déjà au Sénégal un programme pilote sur les ARV qui a permis de réaliser ces résultats significatifs. Et le spécialiste de se réjouir des progrès réalisés entre 2003 et 2005 du nombre de structures offrant les services de prise en charge accrue des personnes vivant avec le VIH.
Le Dr Ndoye pour sa part, s’est également prononcé sur le succès enregistré par le Sénégal dans le traitement et tout ce qui accompagne les anti-rétroviraux pour une meilleure prise en charge des populations dans la lutte contre le VIH/Sida. Il a en outre souligné que notre pays a fait de gros efforts depuis 1998 dans le traitement des malades grâce à l’appui des experts nationaux jouissant une grande expérience en la matière. Ce qui aura permis de réaliser des résultats comparables à ceux des pays développés. La diminution du coût du traitement des médicaments a entraîné aussi une compétition entre les industries pharmaceutiques productrices des médicaments génériques, avance le Dr Ndoye qui renseigne par ailleurs, que le coût du traitement annuel pour chaque malade, est passé à trois cents dollars environ, soit 180.000 F Cfa. Selon lui, tout ceci a été possible grâce aux efforts des partenaires internationaux tels que le fonds mondial, la coopération française, l’USAID, la coopération canadienne et entre autres, tout comme les présidents Diouf et Wade, qui ont déployé de gros moyens pour l’accès aux médicaments anti-rétroviraux afin que le traitement soit gratuit au niveau des malades.
Analysant les objectifs qui n’ont pu être atteints, c’est –à-dire le traitement des 3 millions de personnes à la fin de 2005, l’OMS et l’Onusida ont déclaré qu’il y a une urgence sanitaire mondiale pour accéder au traitement. Cependant, les enseignements tirés de l’extension de l’accès au traitement ont profondément bouleversé la physionomie de la santé publique et continueront d’influer les choix des approches stratégiques et les actions entreprises à mesure que le monde avancera vers l’objectif d’un accès universel aux anti-rétroviraux d’ici 2010.
Cheikh Tidiane MBENGUE
La stratégie en question
En dépit des progrès réalisés en matière de lutte contre le Sida (1,3 millions de patients désormais sont sous traitement depuis décembre 2005 contre 400.000 malades en 2003 dans les pays à revenu faible), des obstacles ont été enregistrés par les experts de l’Oms et de l’Onusida. C’est le cas de quelques insuffisances notées dans l’harmonisation des partenariats ainsi que les contraintes liées à l’approvisionnement et la distribution des médicaments ainsi que le déficit des systèmes de gestion des programmes en cours. Les décideurs sont préoccupés par la stigmatisation et la discrimination qui constituent des barrières redoutables dans la lutte contre cette pandémie. Les spécialistes du Sida ont révélé que 18 pays dont quatre en Afrique, notamment l’Ouganda, la Namibie, le Botswana et le Sénégal ont atteint les objectifs fixés sur l’élargissement de l’accès au traitement anti-rétroviraux dans le monde. Pour combler le gap, l’Afrique doit faire de gros efforts pour former assez de personnels et renforcer les systèmes de santé dans notre continent qui a besoin d’un million de professionnels de santé (notamment de médecins et infirmiers) pour faire face à l’ampleur de la maladie du Sida. Les bailleurs ont prévenu qu’un pays ayant un taux de prévalence de 15 % doit s’attendre à perdre chaque année entre 1,6 et 3,3 % de ses personnels de santé en raison du Sida.
Cheikh Tidiane MBENGUE
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