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Le soleil | Sénégal | 01/03/2025 | Lire l'article original
Le Sénégal a enregistré, ces dernières années, d’excellents résultats dans la lutte contre la mortalité maternelle et infantile. Selon Dr Amadou Doucouré, Directeur de la Santé de la mère et l’Enfant, notre pays a réussi à réduire de plus de 60% la mortalité maternelle de 2012 à 2023 là, au niveau mondial, cette réduction n’est que de 33 %.
Quelle est la situation de la santé maternelle, néonatale et infantile?
Le Gouvernement du Sénégal accorde une priorité absolue à la santé de la mère, de l’enfant et de l’adolescent. Aujourd’hui, notre pays est à un tournant décisif en matière de santé maternelle, reproductive, infantile, néonatale, de l’adolescent et de la nutrition.
La proportion de femmes ayant effectué au moins quatre visites de soins prénatals dispensées par des professionnels qualifiés est passée de 56% en 2019 à 68% en 2023. La proportion de femmes qui accouchent dans un établissement de santé est passé de 80% en 2019 à 92% en 2023. Durant la même période, la proportion de femmes qui accouchent avec l’assistance d’un personnel qualifié dans nos structures sanitaires est passée de 75 à 94%.
Le ratio de mortalité maternelle a continuellement chuté passant de 392 décès/100.000 naissances vivantes en 2012 à 153 décès/100.000 naissances vivantes en 2023, ce qui représente plus de 60% de réduction comparativement à celle mondiale qui est de 33%. Plus de la moitié de ces décès maternels (75%) sont attribuables à des complications obstétricales directes.
L’hémorragie du post partum représente 40% des principales causes de décès maternels. Plus de 47% des décès maternels surviennent pendant les suites de couches. La mortalité néonatale est passée de 26 à 23 pour 1000 naissances vivantes entre 2012 et 2023 avec des disparités régionales. Elle est plus accentuée dans les régions de Sédhiou (58‰) et Kolda (54‰).
La prématurité (36%) et l’asphyxie (21%) constituent les principales causes de décès néonataux. Cette mortalité néonatale constitue la moitié de la mortalité infanto-juvénile laquelle a enregistré une chute très importante en passant de 65 ‰ naissances vivantes en 2012 à 40 ‰ en 2023. La prévalence contraceptive a doublé entre 2012 entre à 2019 passant de 12, 5% à 25,5% mais reste stationnaire entre 2019 à 2023 à25,6% alors que durant la même période, les besoins non satisfaits en planification familiale connaissent une diminution passant de 2 19%. L’Indice Synthétique de Fécondité est passé de 6 à 4 enfants par femme entre 1992/1993 et 2023.
Des actes forts ont contribué à l’atteinte de ces résultats suscités, parmi lesquels : le fort leadership de l’Etat, la densification de la carte sanitaire, la promotion de la couverture sanitaire universelle av des soins chez les enfants de moins de 5 ans et de la césarienne, la prise en charge globale de la petite enfance, le renforcement des capacités sur la prise en charge de la malnutrition aiguë et sur l’alimentation du nourrisson et du jeune enfant.
La mise en œuvre de toutes ces stratégies a été appuyée par les partenaires techniques et financiers, facilitée et soutenue par l’existence d’une société civile dynamique et d’une politique de santé communautaire.
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